Circulation : Plus de visibilité du trafic et moins d’infractions à Marrakech

Aux intersections où de nombreux automobilistes conduisent imprudemment, il y a maintenant plus de visibilité du trafic et moins d’infractions au code de la route, ont témoigné les populations de Marrakech interrogées par le site « Kech24 ».

Avec ces nouveaux dispositifs, la plupart des automobilistes comme les piétons se disent satisfaits de l’arrivée des radars de circulation. Par contre, les infractions prises en compte par les radars restent inconnues pour de nombreux usagers qui essaient au mieux de respecter les règles. Toutefois, les caméras et radars intelligents sont capables de suivre quatre véhicules en même temps et d’enregistrer plusieurs types d’infractions. Par exemple, les excès de vitesse peuvent être enregistrés séparément pour chaque type de véhicule (camions ou voitures de tourisme), mais aussi le franchissement d’un feu rouge, la conduite à contresens et le franchissement d’une ligne continue. Les radars peuvent également être utilisés pour le contrôle de trajectoire.

Avec l’arrivée des nouveaux radars, le nombre de régions dotées d’une surveillance automatisée du trafic au Maroc passera de sept à douze. Répartis par ordre décroissant entre les 12 régions, 108 seront placés à Casablanca-Settat, 92 à Marrakech-Safi, 69 à Rabat-Salé-Kénitra, 62 à Fès-Meknès, 51 à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, 45 à la l’Oriental, 43 à Béni Mellal-Khénifra, 38 à Souss-Massa, 13 dans le Drâa-Tafilalet, 11 à Guelmim-Oued, 10 à Laâyoune-Sakia El Hamra et enfin 10 à Dakhla-Oued Ed-Dahab. Les 120 radars existants sont opérationnels depuis 2010 et sont répartis sur sept régions, 30 à Casablanca-Settat, 37 à Rabat-Salé-Kenitra, 15 à Marrakech-Safi, 14 à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, 7 à Fès-Meknès, 4 à l’Oriental et 4 à Souss-Massa.

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Après la mise en service de ces radars, NARSA vise à avoir un total de 1 200 radars de trafic actif, comme promis en 2009 par le ministre des Transports de l’époque, Karim Ghellab.

Pour rappel, en octobre 2021, NARSA avait annoncé que le Maroc allait augmenter le nombre de radars de trafic de 120 à 672 en 2022. Le lot comprenait des caméras et de radars intelligents capables d’enregistrer plusieurs types d’infractions.

Sur les 552 unités qui sont installées par la société allemande Vitronic, 480 seront installées en zone urbaine. Les 72 restants finiront le long des autoroutes et des routes principales. Côté coût, les 552 radars intelligents ont coûté 278,5 millions de dirhams.

Pertes financières importantes

Lors de la séance d’ouverture de la journée scolaire organisée en février par le ministère public sur le thème « Les problèmes du code de la route à la lumière du travail judiciaire » El Hassan Daki a expliqué que « les accidents de la circulation coûtent au Maroc environ 2,5% du produit intérieur brut (PIB), soit environ 17 milliards de dirhams annuels sachant que l’année 2021, a rapporté Hespress. Cependant, les infractions relatives à la circulation affectent les diverses aspirations de développement de notre pays dans divers domaines économiques, sociaux et touristiques.