La clairvoyance de SM le Roi a été décisive dans la gestion du problème de Guerguarate
La clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI a été décisive dans la gestion du problème de la zone de Guerguarate, en mettant les autres parties sous le poids entier de leur responsabilité, a affirmé, samedi, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita.
« Les décisions prises et leur timing ont été décisifs dans la création d’un environnement où le Conseil de Sécurité de l’ONU a fait la distinction entre ceux qui agissent de manière constructive et ceux qui tentent de manipuler et défier le Conseil et la légalité internationale », a expliqué M. Bourita lors d’une rencontre avec la presse au lendemain de l’adoption par le Conseil de Sécurité de la résolution 2351 (2017) relative à la question du Sahara.
« Le Maroc a pris note du communiqué du Département de maintien de la paix des Nations-Unies sur le retrait du polisario de cette zone », a fait savoir le ministre, soulignant que le Royaume reste « vigilant » par rapport à cette question.
Ce retrait doit être « total, inconditionnel et permanent », a affirmé M. Bourita, soulignant que la Minurso et le Secrétaire Général de l’ONU sont appelés à assumer leurs responsabilités dans la mise en œuvre de ce retrait.
Et de rappeler que le Maroc a toujours considéré la zone de Guerguarate comme une zone tampon, dotée d’un statut juridique clair qui ne peut souffrir d’aucune présence, et que tout changement de ce statut représente une violation des accords de cessez-le-feu.
Ainsi, M. Bourita a tenu à clarifier que le mythe du « territoire libéré » avancé par le polisario n’est qu’un « lexique et des gesticulations contraires à la légalité internationale et aux résolutions du Conseil de Sécurité ».
Le Maroc a été clair et ferme par rapport à la présence du polisario dans cette zone, a encore tenu à préciser le ministre, soulignant que la position du Royaume a été confirmée par le Secrétaire Général de l’ONU et le Conseil de Sécurité qui ont « mis le polisario et ses tuteurs devant leurs responsabilités implacables » de violation du cessez-le-feu.
« Les déclarations farfelues du Polisario sur cette question n’auraient servi à rien, puisque aujourd’hui, c’est la tête baissée que le polisario quitte la zone de Guerguarate », a-t-il conclu.