Le Comité des femmes parlementaires de l’UPA élit à Rabat une nouvelle présidente

 Le Comité des femmes parlementaires de l’Union parlementaire africaine (UPA), réuni lundi à la chambre des représentants, a élu une nouvelle présidente en remplacement de l’Angolaise, Albertina Teresa José.

Mme Aminanta Diallo, membre de la délégation parlementaire sénégalaise à cette réunion assumera la présidence du Comité pour un mandat de deux ans.

Les représentantes de l’Egypte et du Soudan ont été élues respectivement vice-présidente et rapporteur du comité, au terme des travaux de cette rencontre tenue sous le thème « la contribution des parlements africains à la lutte contre la traite et le travail des femmes et des enfants » avec la participation des représentantes de 22 parlements africains membres de l’UPA.

Dans une déclaration à la presse, la nouvelle présidente du comité des femmes parlementaires de l’UPA a souligné l’importance de redynamiser le comité des femmes parlementaires, notant que la voix de la femme au sein de l’union parlementaire africaine doit se faire entendre face à plusieurs défis tels l’immigration, le mariage forcé des jeunes filles, le travail et la traite des enfants, entre autres questions importantes pour le continent africain.

Le comité a adopté par la même occasion un projet de résolution qui sera soumis à la 39ème conférence des présidents des parlements de l’UPA, prévue les 8 et 9 courant à Rabat.

Dans ce projet de résolution, le comité recommande entre autres l’adoption de lois qui considèrent les personnes, objet de la traite comme des victimes et non pas comme des criminels, le suivi et la mise en application des lois et d’autres mesures par les parlementaires en qualité de représentants élus du peuple pour lutter efficacement contre la traite et le travail des femmes et des enfants et renforcer l’action nationale contre la traite des personnes.

Le comité appelle aussi à la mise en œuvre d’actions pour prévenir la traite, poursuivre les trafiquants et protéger les victimes et l’adoption de programmes d’assistance aux victimes pouvant les inciter à se faire connaitre et, partant, multiplier les actions judiciaires.

 

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