Comment l’Algérie a créé et instrumentalise le polisario contre le Maroc
Nous n’avons eu de cesse d’affirmer depuis des années que le polisario est la créature depuis 1973 du gouvernement et des services algériens, en ignominieuse collaboration avec les services du général Franco, hostiles au Maroc. Une créature ex-nihilo , ayant regroupé des étudiants sahraouis marocains, dont El Ouali Mustapha Sayed (ici sur la photo avec le Président Houari Boumediene), son frère El Bachir et…Mohamed Abdelaziz, surnommé un jour par feu Hassan II dans l’une de ses conférences de grande vérité, « Abdelaziz al-Marrakchi » !
Les étudiants sahraouis marocains, inscrits dans les facultés de Rabat, de Marrakech ou de Casablanca, manifestaient contre l’Espagne et réclamaient la libération du Sahara et son retour à son ayant-droit, le Maroc. C’est le cas notamment de Sidi Mohamed Bassiri, fondateur dès 1967 de « Harakat at-tahrir Saqiat al-hamra wa wadi-addahab » et inspirateur des fondateurs du polisario, notamment El Ouali Mustapha Sayed, qui se réclamait de son héritage. Après avoir accompli ses études en Syrie, Bassiri est revenu au Maroc pour fonder son journal « Al Assas » et prônait – déjà à cette époque – le modèle d’une autonomie interne sous l’égide du Royaume et le rattachement avec le Maroc.
Cependant, Bassiri mourut d’une étrange manière, jamais inexpliquée dans une prison espagnole. Complices malgré des idéologies opposées, le pseudo révolutionnarisme algérien et le fascisme franquiste, les services secrets espagnols et algériens décidèrent de joindre leurs efforts contre le Maroc pour donner naissance au polisario. « Abdelaziz al-Marrakchi » franchit alors le pas et devint l’agent du Renseignement algérien, il s’installa à Alger, se proclama leader du polisario, puisqu’El Ouali Mustapha Sayed, chef charismatique mais fidèle au Parti de l’Istiqlal dont il était membre, trouva la mort dans un affrontement à Zouarate ( Mauritanie) , le 9 juin 1976 face aux forces mauritaniennes.
On connait la suite ! Boumediene et Bouteflika ont fait du polisario leur cheval de bataille, exhumant de vieux textes de la 4ème Commission des Nations unies sur la décolonisation, les territoires non autonomes et, par une dérive dangereuse sur « l’occupation » que reprendra à son compte un certain Ban Ki-moon qui ignore unilatéralement les tenants et aboutissants du dossier du Sahara.
Avant même que l’Algérie ne devienne un Etat indépendant en juillet 1962, le Maroc avait posé la revendication de son Sahara aux Nations unies. Et le rejeton algérien, dénommé polisario n’était pas encore né De même, cofondant l’OUA ( Organisation de l’Unité Africaine), remplacée par l’Union Africaine, le Maroc avait imposé une clause déterminante dans la Charte panafricaine : il s’opposait au terme de « l’intangibilité » des frontières héritées du colonialisme. En clair, tant qu’il n’avait pas recouvré la totalité de ses territoires, en particulier et surtout le Sahara, il ne pouvait entériner les frontières… Il a toujours relevé et dénoncé cette anomalie.
Nous sommes donc devant une violation de tous les principes institutionnels, et le secrétaire général de l’ONU ne peut les fouler. Sauf à être si aveugle et si complice de l’escroquerie algérienne, Ban Ki-moon ne peut cautionner la forfaiture…