Comment le groupuscule de Mamfakinch et ses acolytes sont tombés dans la dérision et se sont évaporés d’eux-mêmes
A la veille des événements du 20 février 2011 au Maroc, un curieux blog verra le jour sur « Facebook », du nom de « mamfakinch » et ce, à l’initiative d’une poignée de jeunes pseudo-révolutionnaires de la gauche radicale, biberonnés en majorité dans les missions et universités françaises et qui ont vu dans le printemps arabe, une occasion unique de faire avancer leurs pions, n’hésitant pas un instant, à s’allier avec leurs ennemis idéologiques, à savoir les fondamentalistes d’Al Adl Wal Ihssane, qui leur ont, d’ailleurs, bien rendu la pareille en les abandonnant à leur sort, comme de veilles chaussettes.
C’est ainsi que Hicham Khribchi alias « Almiraat », El Mahdi El Mhamdi ou encore Zineb Belmkaddem, avec le soutien d’autres activistes virulents dont Soumia El Marbouh, Samia Errazzouki et Tahani Brahma (fille de l’inamovible secrétaire national d’annahj addimocrati, Mustapha Brahma), ayant tous la spécificité de résider à l’étranger, ont lancé ce portail se voulant être, selon leurs dires, un « média citoyen ».
Or, après avoir glané quelques prix (et milliers d’euros qui vont avec), décernés par des ongs et instances internationales friandes de mouvements de contestation dans le monde arabe, à l’image du « Best Of Blogs Award », organisé par l’actuel porte-voix du terroriste Mohamed Hajib, à savoir le media allemand « Deutshe Welle », le blog « mamfakinch » décide finalement, en 2014, soit trois ans après sa création, de faire honneur à son nom et de lâcher prise, surement rassasié par les constantes prises de tête entre les co-fondateurs.
Dans le communiqué d’adieu, « mamfakinch » explique que « compte tenu de la qualité des articles publiés dernièrement, il a été décidé de faire place à plus de professionnalisme », reconnaissant, ainsi, à demi-mot, l’amateurisme de leurs membres.
Toutefois, cela n’a pas empêché certains d’entre-eux à se faire une place au soleil au sein des ongs de la place, à l’image de Khribchi qui va se retrouver projeté, du jour au lendemain, directeur du plaidoyer au sein de l’ong néerlandaise « Global Voices » ou encore Samia Errazzouki qui intégrera l’ »Arab Studies Institute » de Bassem Haddad, un collaborateur américain d’origine syrienne de Moulay Hicham, sans oublier Tahani Brahma, qui prendra la tête de la section parisienne de l’AMDH de papounet.
Dans ce sillage, certains n’ayant pas reçu leur part du gâteau, à l’instar d’El Mahdi El Mhamdi, Soumia El Marbouh et Zineb Belmkaddem, vont décider, après sept années d’absence, de relancer la machine « mamfakinch », à coup de publications attentatoires aux institutions nationales, de diffamations à l’encontre de responsables voire de citoyens lambda marocains, tout en surfant sur toute polémique, dans le seul but de susciter des réactions des autorités, à l’effet de se faire une publicité, absolument nécessaire pour revenir sur le devant de la scène.
Mal leur en a pris, car s’appuyant sur le célèbre dicton anglais qui dit : « fool me once, shame on you ; fool me twice, shame on me » (trompe moi une fois, honte à toi ; trompe moi deux fois, honte à moi), les internautes marocains ne sont pas tombés dans le même piège que celui dressé en 2011, comme en témoigne la réaction de certains utilisateurs influents sur « twitter » ou « facebook« , qui n’ont pas manqué de pointer du doigt l’aspect nihiliste de ce mouvement.