Commerce illégal de médicaments : Aït Taleb pointe les difficultés de la lutte
En marge d’une réponse aux questions orales à la chambre des conseillers, tenue mardi 04, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale a tenu à souligner que le commerce des médicaments et produits pharmaceutiques en dehors des pharmacies est un phénomène à caractère mondial auquel aucun pays même développé n’échappe aujourd’hui.
Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale a déclaré en réponse à une question orale à la chambre des conseillers que le Maroc, à l’instar d’autres pays n’échappe pas au commerce des médicaments et produits pharmaceutiques en dehors des pharmacies.
En qualifiant ce phénomène de mondial, le ministre a expliqué que contrer ces agissements ne relève pas uniquement des compétences du ministère de la Santé et de la Protection sociale. En se référant à une circulaire adressée auparavant de la part du procureur général à l’attention des procureurs généraux auprès des différentes cours d’appel du Royaume du Maroc, concernant les lutte, réprimande, vente et commercialisation illégales de médicaments, Aït Taleb a mentionné que « tous les pays du monde intensifient leurs efforts pour réduire ce phénomène en rappelant que « concernant les médicaments et produits pharmaceutiques vendus en dehors des circuits officiels, les dispositifs législatifs sont claires ».
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De ce fait, le ministre a évoqué l’article 112 de la loi 17.07 qui stipule que nul ne peut fournir des médicaments et des produits pharmaceutiques et paramédicales, les proposer à la vente ou les vendre au public en dehors de la pharmacie, notamment sur la voie publique, sur les marchés, à domicile, ou dans des magasins non désignés pour l’exercice de la profession de pharmacien.
Il convient de rappeler que dans le cadre de ses efforts contre le trafic des médicaments sur le marché noir et sur les réseaux sociaux, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, a adopté auparavant plusieurs textes de loi, en vue de juguler le circuit parallèle qui a tendance à prendre de l’ampleur.
Par ailleurs, la loi n°17-04 portant sur le Code du médicament et de la pharmacie, qui a strictement interdit la commercialisation des médicaments en dehors du circuit réglementaire, à savoir la vente dans les officines est à citer à titre d’exemple.