Commonwealth: Climat et paludisme en ouverture du réunissent
Les dirigeants des pays du Commonwealth se réunissent vendredi au Rwanda dans le cadre d’un sommet qui promet de s’attaquer au changement climatique, aux maladies tropicales et à d’autres défis aggravés par la pandémie de COVID-19.
Le sommet des chefs d’État du Commonwealth à Kigali, la capitale rwandaise, est l’aboutissement d’une série de réunions plus tôt dans la semaine qui ont fait état d’un certain succès dans les efforts visant à améliorer la vie des habitants du bloc de 54 pays qui abrite 2,5 milliards de personnes.
Ces chiffres devraient augmenter avec l’admission attendue dans le Commonwealth des nations africaines du Togo et du Gabon, qui ont demandé à rejoindre le bloc malgré l’absence d’histoire coloniale avec la Grande-Bretagne. Le Commonwealth comprend principalement d’anciennes colonies britanniques, mais des pays comme le Mozambique et le Rwanda – une ancienne colonie belge avec un chef anglophile – ont par le passé lancé des offres réussies pour rejoindre le groupe dont le chef titulaire est la reine Elizabeth II.
L’accueil du sommet par le Rwanda est controversé pour certains qui citent le piètre bilan du pays d’Afrique de l’Est en matière de droits humains sous Paul Kagame, un dirigeant autoritaire qui est de facto dirigeant ou président depuis le génocide de 1994. D’autres critiques sont mécontents de ce qu’ils considèrent comme un accord illégal et cruel avec la Grande-Bretagne pour transférer des migrants à des milliers de kilomètres au Rwanda. Cet accord se heurte à des obstacles juridiques et le premier groupe de migrants n’est pas encore arrivé au Rwanda.