Condamnation unanime de la profanation du drapeau national lors d’une manifestation à Paris
Plusieurs associations de Marocains résidant en Europe ont condamné les actes de profanation du drapeau national lors d’une manifestation samedi à Paris.
Dans des communiqués rendus publics et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ces associations ont estimé que les agissements de cette poignée d’individus qui ne représentent qu’eux mêmes, constituent un acte criminel désapprouvé et dénoncé par l’ensemble des Marocains du monde.
Pour l’association « Dar El Kbira » de Bruxelles, ces actes commis par une poignée d’individus qui émargent auprès d’officines séparatistes douteuses, ne font que renforcer l’attachement indéfectible des Marocains de Belgique à leur pays et à leur Roi, exprimant leur mobilisation de tous les instants afin de contrer ces manœuvres qui visent à diviser les Marocains et à altérer leur image.
L’association «Jossour Assalam» de Bruxelles a pour sa part dénoncé les événements survenus à Paris, notant que ces actes de provocation méprisables n’auront jamais aucun impact sur la force de mobilisation des Marocains du monde dans la défense des intérêts du Maroc et l’intégrité et l’unité de leur pays.
Les ONG belges «Adib Action Dialogue», «Help Brussels» et «le forum citoyenneté et coexistence » ont condamné la profanation du drapeau national par «quelques individus manipulés».
Elles ont souligné que cet acte ne fait que renforcer leur détermination à défendre jusqu’au bout les intérêts de leur pays et à hisser haut son drapeau national et faire honneur à ses symboles, comme l’ont fait leurs parents et ancêtres.
Le site d’information belge AkhbarCME.com a aussi dénoncé cet acte de provocation perpétré par un groupuscule d’individus.
Pour son directeur Mohamed Cherradi, les auteurs de cet acte odieux ne représentent qu’eux même et ne peuvent aucunement parler au nom des fils de la région du Rif qui sont attachés à leur patrie et à leur Roi et ne ménageront aucun effort pour défendre les valeurs sacrées du Royaume, son unité et son intégrité territoriale.
En Allemagne, le Conseil fédéral marocain a, de son côté, dénoncé ces actes de provocation qu’il qualifie d’irresponsables et qui ont suscité l’émoi et l’indignation de l’ensemble des Marocains résidant en Allemagne, qui sont fiers de leur attachement à la Mère patrie et aux symboles de la Nation.
Le Conseil fédéral marocain d’Allemagne de Düsseldorf, les associations de mosquées marocaines et les acteurs de la société civile dénoncent dans les termes les plus énergiques ces actes odieux.
Tout en précisant que ces agissements n’entameront en rien la cohésion nationale et leur attachement à leur pays, le Maroc, et à ses constantes nationales, ils réitèrent leur mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI pour défendre l’unité du pays, œuvrer à son rayonnement et à sa grandeur et se dresser contre toutes les manœuvres visant son unité.
L’association islamique des jeunes et services sociaux à Francfort a pour sa part condamné la profanation du drapeau national, notant que « cet acte lâche » a provoqué l’indignation de tous les Marocains y compris ceux issus de la région du Rif.
« Nous dénonçons cet acte de haute trahison à l’égard de tous les Marocains et les fils de la région du Rif », écrit l’association dans un communiqué, réitérant l’attachement indéfectible des MRE à leur patrie et leur fidélité et loyalisme à sa Devise sacrée Dieu, la Patrie, le Roi.
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a condamné, dimanche, les agissements de certains individus qui ont brûlé le drapeau national lors d’une manifestation samedi à Paris, soulignant que cet acte “enfantin et lâche” est une “atteinte grave à l’un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains” aussi bien dans le Royaume qu’ailleurs.
“Ce genre d’agissements provocateurs n’entamera en rien la cohésion nationale et la relation affective qui lie les Marocains du monde à leur Mère-Patrie, Roi et peuple, et qui n’ont eu de cesse de refléter” et exprimer à chaque occasion, souligne le CCME dans un communiqué.