Conflit au Moyen-Orient: L’ONU appelle à favoriser la voie politique
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, mercredi à New York, les parties au conflit au Moyen-Orient à s’engager à nouveau sur la “voie politique” pour mettre un terme à ce différend.
“Tous ceux qui ont de l’influence doivent prendre les mesures urgentes nécessaires pour permettre aux parties de se réengager sur la voie politique, longtemps retardée, vers la fin de l’occupation et la résolution du conflit” entre Palestiniens et Israéliens, a souligné le chef de l’ONU lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Pour le haut responsable onusien, cette action doit intervenir conformément au droit international, aux résolutions pertinentes de l’ONU et aux accords bilatéraux dans la poursuite de la vision de deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec Al-Qods comme capitale des deux pays.
Guterres a en outre réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et à la libération inconditionnelle et sans délai de tous les otages, soulignant que les parties au conflit doivent parvenir à un accord.
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“Le droit loi international humanitaire doit être respecté à tout moment et par toutes les parties”, a-t-il insisté lors de cette réunion présidée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, dont le pays assume la présidence tournante du Conseil pour le mois de juillet.
En juin dernier, le Conseil de sécurité a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu “immédiat, total et complet” à Gaza.
Présenté par les Etats-Unis, le texte exhorte les deux parties au conflit à mettre en œuvre « sans délai et sans conditions » les termes du plan de paix proposé le 31 mai dernier par le président américain Joe Biden.
La résolution prévoit trois étapes pour garantir une « fin durable et complète des combats ». La première phase comprend « un cessez-le-feu immédiat, total et complet avec la libération des otages, notamment les femmes, les personnes âgées et les blessés, le retour des dépouilles de certains otages et l’échange de prisonniers palestiniens ».
La deuxième phase préconise la fin définitive des hostilités « en échange de la libération de tous les autres otages encore à Gaza et d’un retrait complet des forces israéliennes de la Bande ». La troisième phase, quant à elle, prévoit notamment « un grand plan de reconstruction pluriannuel pour Gaza ».
Avec MAP
