contribution active à la campagne nationale d’inscription des enfants dans les registres de l’état civil
Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar a indiqué, mardi à Rabat, que son département a contribué activement à la campagne nationale, lancée par le gouvernement en octobre pour l’inscription des enfants dans les registres de l’état civil.
En réponse à une question du groupe constitutionnel démocratique et social à la Chambre des conseillers, sur « les enfants privés de pièces d’identité et non-reconnus », M. Aujjar a fait savoir que cette campagne cible les enfants non-inscrits aux registres de l’état civil, nés de parents inconnus ou issus de familles rencontrant des difficultés financières ou de familles en situation de conflit parental.
Le ministre a rappelé, dans ce sens, que son département a adressé, le 12 octobre dernier, une circulaire aux fonctionnaires de la Justice les incitant à contribuer à la réussite de cette campagne, à travers la mobilisation des ressources humaines, techniques et logistiques au sein des différentes instances en vue de faciliter et de simplifier les procédures, ainsi que réduire le temps consacré à l’inscription de ces enfants.
Dans ce cadre, M. Aujjar a fait savoir que des commissions régionales et provinciales ont été créées et des équipes ont été mobilisées à cet effet, notant que son département entend établir la liste des enfants non-inscrits aux registres de l’état civil, notamment les enfants scolarisés, et veille à la collecte les données relatives à la situation de ces enfants pour les soumettre à la Justice et aux autorités concernées.
Le ministre a également souligné que les coordinations régionales de l’Entraide nationale ont été chargées d’établir les listes des enfants abandonnés et des bénéficiaires des prestations des établissements de protection sociale non-inscrits dans le registre de l’état civil et de transmettre ces listes aux commissions provinciales, ajoutant que les directeurs provinciaux du ministère de la Jeunesse et des Sports ont, également, été chargés d’établir les listes des pensionnaires des centres de protection de l’enfance et de les transmettre aux commissions régionales.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des actions menées par le ministère visant la protection des droits des enfants et le maintien et la préservation de leur identité, en les inscrivant dans les registres de l’état civil, qui garantit leurs droits à la sécurité, à la prise en charge médicale et psychologique et à la scolarisation, a-t-il conclu.