La Coordination Internationale pour l’Autonomie du Sahara Marocain condamne énergiquement les tentatives de politisation du procès de Gdim Izik
Le bureau exécutif et tous les adhérents de la Coordination Internationale pour l’Autonomie du Sahara Marocain (CIASM-antenne France) ont dénoncé fermement les déclarations fantaisistes des ennemis du Royaume du Maroc et condamné énergiquement les tentatives de politisation du procès de Gdim Izik ainsi que toutes les déclarations visant à porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume.
Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, la CIASM et tous ses membres, ont exprimé toute leur compassion et leur solidarité envers les familles des victimes de cet événement tragique.
Ils ont également appelé les MRE à travers l’Europe à se mobiliser pour dénoncer les manœuvres de ceux qui cherchent à déstabiliser le Maroc, affirmant que le projet d’autonomie au Sahara marocain est la seule solution viable du problème artificiel manigancé par une poignée de séparatistes.
Vingt-cinq personnes sont poursuivies dans le cadre des événements tragiques survenus le 8 novembre 2010 dans la localité de Gdim Izik et au cours desquels 13 personnes, dont onze membres des forces de l’ordre, ont été sauvagement tuées.
Les accusés ont été jugés une première fois devant un tribunal militaire en février 2013, qui les a condamnés à des peines allant de deux ans de prison à la perpétuité pour « constitution de bandes criminelles et violences sur les forces de l’ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation et mutilation de cadavres ».
Suite à une réforme de la justice militaire introduite par le Maroc en juillet 2015 et en vertu de laquelle les civils ne pourront pas être jugés par un tribunal militaire, la Cour de cassation a décidé de déférer les accusés devant une juridiction civile pour qu’ils soient rejugés.