Cop22: Le régime algérien trahi encore une fois par ses obsessions pathologiques
La 22ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22), qui aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech, sera de l’avis des prescripteurs d’opinion américains l’occasion de mettre en avant, entre autres, le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, en train de se muer en « eldorado » des énergies propres, n’en déplaise à un régime algérien qui, fidèle à ses instincts anti-marocains les plus primaires, essaie vainement d’instrumentaliser ses relais habituels pour tenter d’écorner l’image solidement ancrée du leadership régional et international du Maroc.
Les tentatives du régime algérien, par ailleurs en proie à une crise existentielle et institutionnelle exacerbée par la chute des cours du pétrole, renseigne sur le fait que ce régime vit dans un monde alternatif où le déni de la réalité géopolitique régionale et internationale le dispute à une incompréhension et une indifférence totale opposées aux attentes légitimes du peuple algérien au progrès et au bienêtre. La gabegie ayant marqué la gestion des recettes gigantesques des hydrocarbures met Alger face à ses responsabilités éthiques et morales, dont elle essaie de se dérober en créant diversion et en s’attaquant au Maroc.
Verte de Jalousie, « l’Algérie essaie ainsi de recourir à une propagande anti-marocaine pour tenter de miner la COP22, un événement planétaire, qui atteste de la place qu’occupe le Maroc dans le concert des nations, et constitue de surcroit une opportunité pour tout le continent africain pour marquer sa présence en terre marocaine, un pays qui est en passe de satisfaire plus de 40 pc de ses besoins en énergie grâce à l’énergie propre, à l’horizon 2020 », a indiqué jeudi à MAP-Washington Peter Pham, Directeur de l’Africa Center, relevant du prestigieux think tank, Atlantic Council.
L’obsession du régime algérien de nuire à l’intégrité territoriale du Maroc, forte d’une double réalité historique et sur le terrain, « trahit une jalousie pathologique à l’égard du modèle de développement des provinces du Sud, à la faveur d’une organisation territoriale et d’une gouvernance s’appuyant sur la régionalisation avancée en tant que vecteur efficient visant la promotion de la démocratie participative.
Cette méthode de développement, voulue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, trouve un écho favorable au sein du Congrès des Etats Unis et fait l’objet d’un soutien bi-partisan tel que stipulé dans la dernière loi de finances, adoptée par l’institution législative US et promulguée par le Président Barack Obama.
Pour rappel, le budget 2015 stipule ainsi, avec emphase, que les fonds alloués sous le Titre III de la loi de finances US « seront rendus disponibles » dans le cadre de l’aide destinée au Sahara marocain.
Il convient de noter, à ce propos, que le langage de la loi de finances US 2015, dans sa partie destinée aux provinces du Sud, consolide davantage la position des Etats Unis vis-à-vis du conflit du Sahara, position qui stipule un règlement sur la base de l’initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine, qualifiée par Washington de « sérieuse, crédible et réaliste ».
Pour l’ancien responsable au Département de la Défense, Michael Rubin, les provinces du Sud du Maroc vivent au rythme d’une « transformation sur le terrain » à la faveur d’une dynamique de réformes tous azimuts lancées sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
« Depuis l’accession au Trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Sahara connait un changement sur le terrain et dans les faits », constate M. Rubin, en précisant que le niveau de vie dans les provinces du Sud est des plus élevés au Royaume grâce au flux des investissements et à la dynamique créée par des projets structurants de développement durable.
Cet expert de la région a relevé, par ailleurs, qu’au moment où les provinces du Sud récoltent les fruits d’une dynamique vertueuse de réformes, qui puise sa quintessence dans les vertus du développement durable et la dignité humaine, les populations séquestrées dans les camps de Tindouf au Sud-ouest de l’Algérie sont assujetties à une « autocratie marxiste » désuète et aux affres de la pauvreté et la désolation aux mains du polisario.
M. Rubin a constaté également qu’un nombre croissant de pays ne reconnaissent plus la fantomatique « rasd », alors que l’Algérie s’entête à ne pas se rendre à l’évidence et continue de soutenir financièrement cette entité en dépit de ses liens avérés avec des groupes terroristes se réclamant de l’idéologie funeste d’Al-Qaida au Maghreb islamique et de Daech.