Coronavirus: La Banque mondiale compte mobiliser 160 MM$ en aide aux pays en développement
La Banque mondiale (BM) compte initier un programme économique mobilisant jusqu’à 160 milliards de dollars au cours des 15 prochains mois pour aider les pays en développement à affronter la pandémie du coronavirus, a annoncé jeudi l’institution financière basée à Washington.
Dans un communiqué, la BM a indiqué avoir lancé une première série d’opérations de soutien d’urgence pour aider les pays à affronter les conséquences immédiates du COVID-19 . « Des dispositions spéciales de financement accéléré permettent à une première série de projets de démarrer rapidement dans 25 pays, pour un montant global de 1,9 milliard de dollars. Les équipes de la Banque mondiale travaillent également avec les pays clients pour déployer au plus vite un montant de 1,7 milliard de dollars supplémentaires à travers des projets existants pour lutter contre la pandémie et au relèvement des pays », a ajouté la même source.
Les premières mesures portant sur le soutien aux systèmes de santé à relever les défis immédiats de la pandémie ont profité à des pays comme l’Afghanistan, Haïti, l’Inde, la Mongolie, Tadjikistan ou encore à l’Équateur, la République kirghize, le Djibouti, l’Éthiopie et le Yémen. S’agissant des volets du programme économique plus large au cours des 15 prochains mois, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) de la Banque Mondiale débloquera 6 milliards de dollars d’émissions accélérées de garanties de prêts. Cette initiative permettra d’acheter des équipements médicaux d’urgence, de procurer des liquidités aux entreprises, notamment les plus petites, et aussi de répondre aux besoins de financement à court terme des gouvernements, indique le communiqué de l’institution internationale. « Au travers de ses financements et d’une large palette d’interventions d’assistance technique, le Groupe de la Banque mondiale aidera les pays à accélérer leur rétablissement et à jeter les bases de leur croissance future », ajoute la même source, assurant vouloir en priorité aider les pays à protéger leurs populations les plus pauvres et les plus vulnérables.