Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde
Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 2.929.563 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan de l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 10h00 GMT.
Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 561783 décès pour 31151493 cas recensés.
Après les États-Unis (561.783 décès), les pays les plus touchés sont le Brésil (351.334 morts), le Mexique (209.212 morts), l’Inde (169.275 morts) et le Royaume-Uni (127.080 morts).
La vaccination contre le Covid-19 sera ouverte lundi sans conditions à tous les Français âgés de plus de 55 ans, avec les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson.
En France, où la campagne de vaccination connaît des retards, le taux de couverture vaccinale avec deux doses approche les 75% chez les résidents des maisons de retraite, mais atteint seulement 35% chez les 75-79 ans en ville, 9% chez les 70-74 ans, 4% chez les 65-69 ans.
Le pays, confiné pour la troisième fois, se rapproche de la barre des 100.000 morts.
Les commerces non essentiels comme les coiffeurs, les terrasses des pub ou les salles de gym, rouvrent lundi en Angleterre, confinée depuis janvier. Les autres nations britanniques suivent leur propre stratégie.
Le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe avec plus de 127.000 morts, voit sa situation sanitaire fortement s’améliorer grâce à une campagne de vaccination réussie.
Le nombre de contaminations, comme celui des hospitalisations et de morts (moins de 50/jour) diminuent fortement mais le Royaume-Uni reste toutefois très prudent par crainte de la vague de contaminations en Europe. Les voyages à l’étranger restent interdits jusqu’au 17 mai.
La Libye a lancé ce week-end sa campagne de vaccination en commençant par son Premier ministre Abdelhamid Dbeibah. Elle vise en priorité « les personnes âgées, les malades chroniques ».
Le dernier bilan officiel s’élève à 166.888 cas de contamination, dont 2.807 morts, dans le pays de près sept millions d’habitants où les infrastructures sanitaires ont été fragilisées par les conflits ces dix dernières années.
Deux livraisons de 100.000 doses chacune du vaccin russe Spoutnik V sont déjà arrivées en Libye, en plus de 57.600 doses du vaccin AstraZeneca via le dispositif Covax.
En France, la campagne de vaccination ne suffira pas à elle seule à endiguer l’épidémie, à cause du risque de variants résistants ou des lacunes de cette campagne, affirme dans la presse l’épidémiologiste Antoine Flahault.
« Il nous faut sortir du +vivre avec+ pour s’orienter vers une stratégie de suppression du virus. Le risque majeur, avec la stratégie actuelle, est de revenir sur ce plateau élevé qui a pourri la vie des Français depuis décembre, au-dessus de 10.000 à 15.000 cas par jour », explique l’épidémiologiste dans la presse.
Il est ainsi favorable à une fermeture prolongée des écoles (qui doivent rouvrir le 26 avril, après un confinement de trois semaines). « L’arrêt des activités des adultes est important, mais un autre grand vivier est celui des écoles (…) Si les contaminations redescendent en France, il faudra maintenir l’effort au-delà des vacances de printemps ».
Avec AFP