Côte d’Ivoire: l’ex-Premier ministre Soro « peut rentrer » et la justice décidera de l’application des peines
L’ex-Premier ministre ivoirien Guillaume Soro en exil depuis quatre ans, « peut rentrer » dans son pays, mais c’est la justice qui décidera de l’application de ses condamnations en Côte d’Ivoire, a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement ivoirien.
« Guillaume Soro peut rentrer quand il veut, effectivement, le pays est ouvert« , a affirmé Amadou Coulibaly à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.
L’application des peines auxquelles M. Soro a été condamné sera « traitée par l’administration judiciaire de notre pays« , a-t-il souligné, ajoutant que « c’est elle qui décide » quand « elle exécute une décision qu’elle a elle-même librement prise« .
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« Tous ceux qui voulaient rentrer sont rentrés et on les voit dans le pays, animer même parfois des réunions politiques« , a assuré M. Coulibaly, rappelant les « moyens » mis en place par le président Alassane Ouattara « pour que tous ceux qui s’étaient auto-exilés puissent rentrer« .
Ancien chef de la rébellion qui contrôlait la moitié nord de la Côte d’Ivoire dans les années 2000 puis Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a annoncé il y a près de deux semaines qu’il mettait fin à son exil et est revenu en Afrique.
Soro qui avait quitté la Côte d’Ivoire en 2019, avait été condamné en 2020 en son absence à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » en Côte d’Ivoire, puis à perpétuité un an plus tard pour « atteinte à la sûreté de l’Etat« .
Avec MAP