Coup d’envoi de la 4è Biennale Internationale de Casablanca

Le coup d’envoi de la 4è Biennale Internationale de Casablanca, organisée sous le thème « Récits des Bords de l’Eau », a été donné, vendredi à la Villa des Arts, en présence d’artistes, d’amateurs, de professionnels et de personnalités du monde de la culture.

A l’instar des Biennales internationales, cette 4ème édition se fixe pour objectifs d’assurer qu’un public plus large rencontre et interagit avec des artistes d’art contemporain et d’apprécier des œuvres de grande qualité d’artistes internationaux en dehors de toute ambition commerciale, a déclaré à la MAP le directeur de la Biennale , Mustapha Roumli.

Après avoir obtenu la reconnaissance de figurer parmi les circuits des biennales dans le monde, la Biennale internationale de Casablanca est passée cette année à un niveau supérieure en engageant une commissaire d’un calibre internationale, qui fait plusieurs expositions à l’échelle mondiale, en l’occurrence Christine Eyene, a-t-il expliqué.

Mme Eyene a, quant à elle, fait savoir que la thématique de cette biennale est inspirée d’un roman chinois du 14ème siècle, un récit contemporain de l’époque d’Ibn Battuta, érudit marocain et l’un des premiers géographes du Monde, qui a voyagé du Maroc à la Chine entre 1332 à 1347.

Présente avec force sur le plan médiatique au niveau internationale, la question de la migration a été également choisie pour faire partie des thématiques de cette édition inspirée de la résidence de la biennale, Ifitry (Essaouira) et qui a aussi pour ambition de faire de la Biennale une plateforme d’échanges artistiques à la fois inscrite dans son contexte local et ouverte sur le monde, a-t-elle dit.

Cette édition propose des expositions d’œuvres d’art existantes et nouvellement créées, vise à promouvoir les artistes plasticiens marocains sur la scène nationale et internationale, de développer un tourisme culturel national et international et de mettre en valeur la richesse culturelle de la ville de Casablanca.

→Lire aussi: Festival de Fès de la culture soufie: Les derviches et les chants spirituels du groupe Taybah égayent la soirée de clôture

La biennale, qui comprend aussi un certain nombre d’interventions en espace public, propose d’explorer des récits et vécus issus de contextes insulaires ainsi que le rapport aux affluents, mers et océans, dans une dimension à la fois historique et contemporaine, incluant les expériences de déplacement, voyage, migration et hybridité culturelles.

Cette édition est aussi ancrée dans certaines des caractéristiques liées au territoire marocain, au carrefour de la terre, de l’océan et de la mer. Il fait également écho à un grand nombre de questions sociétales contemporaines envers lesquelles les artistes réagissent sous diverses formes créatives.

Outre des expositions d’œuvres, elle comprend des projets de recherche plus étendus notamment avec les artistes Delaine Le Bas (Royaume-Uni), Yvon Ngassam (Cameroun), Yohann Queland de Saint-Pern (France – Île de la Réunion) et Youssef Tabti (France / Allemagne).

Le programme de cet évènement prévoit des journées professionnelles programmées jusqu’au 29 octobre avec des performances, présentations d’artistes et tables rondes organisées en collaboration avec l’École Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca, le Musée Abderrahman Slaoui et l’Institut Français de Casablanca.

Cette 4è édition est organisée par la Fondation Maroc Premium et soutenue par la Résidence Ifitry, le Centre d’Art Contemporain d’Essaouira, Making Histories Visible / University of Central Lancashire, Creative New Zealand, Institut Français de Casablanca, Instituto Cervantes et la Fondation ONA.

Plusieurs espaces de la ville blanche seront investis par la Biennale notamment la Villa des Arts, la Coupole, l’École Supérieure des Beaux-Arts, l’Instituto Cervantes, et l’Église San Buenaventura.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page