Coups et blessures à Paris : Des Marocains de France décident de porter plainte
Ils sont venus contrecarrer une manifestation pro-polisario, lors d’un rassemblement pacifique à Paris, les Marocains de France soutenant la marocanité du Sahara se sont retrouvés attaqués par des « mercenaires » du Polisario. L’Union des associations des Marocains de l’Essonne a décidé de porter plainte pour coups et blessures.
Samedi 28 novembre, des Marocains s’étaient rassemblés place de la République, au centre de Paris, pour soutenir l’intervention du Maroc pour rétablir la libre circulation à Guerguerat et pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume, en réponse à des appels lancés sur les réseaux sociaux pour faire front à une manifestation pro-polisario prévue le même jour. Cependant, une autre manifestation se tenait par les Sahraouis pro-polisario dans ces mêmes lieux. Ils seraient des dizaines de jeunes, brandissant des drapeaux de la pseudo «RASD», et armés de matraques, de bouteilles en verre, qui se sont introduits de force et avec violence dans le sit-in.
La presse nationale a rapporté qu’au tout début, les deux camps se sont tenus à bonne distance les uns des autres, avant que des « mercenaires » du «polisario» ne commencent à insulter et à provoquer les Marocains. Des policiers français en civil auraient tenté de recadrer les pro-polisario, mais ces derniers auraient violemment attaqué les Marocains, en ciblant tout particulièrement les personnes âgées et les femmes.
En revanche, l’Union des associations des marocains de l’Essonne a annoncé qu’elle va porter plainte contre ces mercenaires pour coups et blessures. Dans une déclaration à nos confrères d’Atlas info, le président de l’Union des associations des marocains de l’Essonne a affirmé que leur rassemblement « pour la marocanité du Sahara et contre les ennemis de notre pays se déroulait pacifiquement quand des mercenaires du Polisario, épaulés par des voyous brandissant des drapeaux de la “république” autoproclamée, ont surgi avec des bâtons pour attaquer les gens ».