Crash d’avion: Ottawa maintient la pression sur Téhéran pour l’analyse des boîtes noires
Le Canada maintient la pression sur l’Iran afin de remettre à des experts internationaux les boîtes noires de l’avion ukrainien, abattu par des missiles iraniens début janvier.
«Une démarche officielle avait été faite auprès de l’Organisation de l’aviation civile internationale» conjointement par les ministres des Affaires étrangères François-Philippe Champagne et des transports Marc Garneau vendredi dernier à cet effet, indique un communiqué de la diplomatie du pays nord-américain.
Le ministre Champagne a fait part de cette démarche aux membres du Groupe international de coordination et d’intervention pour les victimes du vol PS752 lors d’une réunion lundi par téléconférence, souligne la même source.
Au cours de cette rencontre, les représentants du Canada, de l’Afghanistan, du Royaume-Uni, de la Suède et de l’Ukraine ont exprimé leur préoccupation par le fait que l’Iran n’ait pas remis les boîtes noires, relève le communiqué, notant que l’annexe 13 de la Convention relative à l’aviation civile internationale «exige que cela se fasse sans délai».
«Pour montrer qu’il est toujours disposé à rendre compte de cet événement de manière complète et transparente, l’Iran doit remettre les boîtes noires immédiatement», ajoute-t-on.
Les participants se sont en outre engagés à trouver un terrain d’entente sur les options juridiques pour les négociations avec l’Iran concernant sa responsabilité dans cet acte afin de rendre justice, y compris une indemnisation égale aux familles des victimes du vol PS752.
Un total de 176 personnes, dont 57 Canadiens, ont péri dans le crash de l’avion ukrainien abattu accidentellement le mois dernier par un tir de missile iranien.