Crise des étudiants en médecine : L’opposition dénonce l’inaction gouvernementale et quitte la séance
Lors de la séance plénière des questions orales tenue le lundi 8 juillet 2024, les députés de quatre partis d’opposition ont quitté, pour la seconde fois, en moins d’un mois, la séance en signe de protestation face à « un manque de réponse » du gouvernement sur la question délicate de la grève des étudiants en médecine ou en pharmacie. Cependant, il s’agit pour eux de déplorer le manque de réaction du gouvernement face à la grève des étudiants en médecine et en pharmacie. De plus, ils ont critiqué la négligence de l’exécutive vis-à-vis du blocage des examens des étudiants.
Pour la seconde fois en moins d’un mois, les députés de quatre partis d’opposition abandonnent la séance des questions orales, dénonçant l’inaction du gouvernement face à la grève prolongée des étudiants en médecine et en pharmacie.
Ces parlementaires, issus de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Mouvement populaire (MP), du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et du Parti de la Justice et du Développement (PJD), dénoncent l’inaction du gouvernement face à une crise qui paralyse depuis neuf mois les examens des étudiants en médecine et en pharmacie. Ils accusent l’exécutif de négligence et d’indifférence vis-à-vis de cette situation critique.
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En effet, selon les chiffres avancés par les députés de l’opposition, 23 000 étudiants grévistes ont refusé de se présenter aux examens, aggravant ainsi la crise. Les chefs des groupes parlementaires du PPS, Rachid Hamouni, et du PJD, Abdallah Bouanou, ont vigoureusement critiqué le gouvernement et ses ministres, les accusant de les ignorer et de faire la sourde oreille au lieu de clarifier la situation et d’aborder les risques d’une année blanche pour les étudiants.
De plus, les critiques les plus sévères proviennent des chefs des groupes parlementaires du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Rachid Hamouni et Abdallah Bouanou. Ils accusent ouvertement le gouvernement de ne pas faire face aux enjeux cruciaux posés par la grève, préférant éviter le dialogue nécessaire pour résoudre la crise. « Le gouvernement et ses ministres, au lieu de clarifier la situation et de discuter des menaces d’une année blanche, ont choisi de nous ignorer et de faire la sourde oreille », déclare Rachid Hamouni.
En réponse à cette inaction perçue, Abderrahim Chahid, chef du groupe parlementaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a informé le président de séance de la décision de l’opposition de se retirer des débats parlementaires. Cette décision radicale a été prise après que le président de séance ait lu une réponse du gouvernement stipulant que l’exécutif n’était pas prêt à répondre aux demandes légitimes des parlementaires de l’opposition.
Les étudiants en médecine et en pharmacie, en grève depuis neuf mois, continuent ainsi de subir les conséquences d’une impasse qui pourrait compromettre leur année académique et, potentiellement, leur avenir professionnel.