CVE : Quid des particuliers et des étudiants ?
L’état d’urgence et le confinement ont perturbé la vie des étudiants et de leurs parents aussi. Nombreux sont ceux qui n’ont pas pu rejoindre leur famille. Cette catégorie qui n’a pas encore de revenu est censée payer le loyer du logement non-occupé. De même pour les particuliers qui se trouvent dans une situation délicate face aux propriétaires. Certes, le Comité de Veille Economique CVE a pensé aux entreprises et aux employés, mais quid des particuliers et des étudiants ?
A l’heure du confinement, les particuliers et les étudiants se sont retrouvés directement face aux propriétaires, pour une réduction temporaire ou une suspension totale du loyer. Ces propriétaires ont des charges aussi et même un loyer à payer. Alors est-ce que les aides du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19 sont-elles suffisantes pour protéger les locataires et les propriétaires ? Est-il possible de créer un fonds de solidarité pour le logement afin de limiter la montée des impayés ?
Prenons l’exemple de la France, qui a prévu des mesures de soutien aux étudiants, notamment l’annulation du loyer pour ce mois d’avril. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé également le déblocage de « 10 millions d’euros supplémentaires » pour le financement des aides spécifiques d’urgence attribuées par les Centres régionaux des œuvres universitaires (Crous). Ainsi, pour les étudiants salariés, ils pourront bénéficier du dispositif de chômage partiel réalisé par le ministère du Travail. La ministre s’est engagée également à offrir des bons d’achat de première nécessité aux étudiants en situation difficile. Alors est-ce qu’on peut avoir la même chose au Maroc pour préserver ces catégories ?
Ce mois d’avril sera l’une des périodes les plus difficiles depuis l’arrivée du Covid-19 au Maroc. En plus du loyer, le confinement a mis surtout les particuliers dans une situation insoutenable. La facturation de l’eau, de l’électricité et de l’internet aussi va certainement gonfler, et les montants octroyés aux chefs de famille ne pourraient pas couvrir la totalité des charges. C’est là qu’apparaît le rôle du gouvernement, qui est censé travailler et veiller à ce que tous les Marocains bénéficient de l’aide, surtout les classes pauvre et moyenne. Même chose pour les associations qui protègent les consommateurs et dont nous n’avons pas encore entendu la voix ni leurs avis sur ce qui se passe actuellement.