Dakhla: l’ABAM réitère son engagement à défendre la cause des avocats
Des congressistes au 31è congrès de l’association des barreaux du Maroc (ABAM) ont souligné, en fin de semaine à Dakhla, le rôle central des avocats marocains et leurs instances professionnelles dans la défense de la cause nationale au niveau de tous les forums internationaux et africains et devant les juridictions internationales.
Dans la Déclaration finale ayant sanctionnée les travaux de ce congrès abrité par l’Ordre des avocats des Cours d’appel d’Agadir, de Guelmim et de Laâyoune, sous le thème « la profession d’avocat au Maroc, un militantisme constant, une sécurité professionnelle impérieuse et une appartenance africaine permanente », les participants ont mis l’accent sur les positions historiques de l’association des barreaux du Maroc à l’égard de la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et la marocanité du Sahara.
Concernant la cause nationale, les 724 congressistes ont indiqué que « le plan d’autonomie qui a été adopté par les Nations Unies et salué par la communauté internationale, est la seule option marquée par la légitimité politique, historique et juridique, pour une solution politique définitive à ce différend régional artificiel ».
Lors de ce congrès auquel ont pris part des représentants diplomatiques, consuls généraux et consuls en fonction à Laâyoune et Dakhla et des représentants des instances des avocats de plusieurs pays arabes et étrangers, les participants se sont félicités de l’interaction positive des instances professionnelles africaines et arabes avec la position du Maroc sur la question de son intégrité territoriale, et leur implication, aux côtés des avocats marocains, dans la défense de la légitimité et la justesse de la première cause nationale.
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Dans cette lignée, ils ont exprimé leur détermination à soutenir davantage la cause nationale et à appuyer le développement que connaît le continent africain dans tous les domaines, soulignant la nécessité d’accompagner la profession d’avocat, en vue de conforter l’ouverture du Maroc sur sa profondeur africaine, de manière à garantir la sécurité juridique et judiciaire dans les pays africains.
Par ailleurs, les congressistes ont souligné la nécessité « de respecter le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance du pouvoir judiciaire, dans le but de garantir les droits et libertés et de contribuer à assurer la sécurité judiciaire et juridique ».
Dans ce sillage, ils ont mis l’accent sur la relation étroite entre le pouvoir judiciaire et les instances représentatives de la profession d’avocat, au service de la justice et de l’indépendance de la profession.
Les travaux de ce conclave de trois jours (du 24 au 26 novembre) qui s’inscrivent dans le cadre de la commémoration du 47ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte et du 67ème anniversaire de l’indépendance, ont été l’occasion de faire le point sur la réalité de la profession d’avocat et d’échanger sur les différents défis et contraintes de la profession.
Avec MAP