Déficit de liquidité bancaire : Une aggravation à 122,8 MMDH selon BKGR
La situation de liquidité dans le secteur bancaire marocain continue de susciter des inquiétudes, avec un déficit qui s’est creusé davantage pour atteindre 122,8 milliards de dirhams (MMDH), selon la note « Fixed Income Weekly » publiée par BMCE Capital Global Research (BKGR) pour la période du 13 au 19 juillet.
Cette hausse du déficit intervient alors que les avances sur 7 jours de Bank Al-Maghrib (BAM) ont connu une augmentation de 460 millions de dirhams (MDH), portant leur total à 38 MMDH, comme le rapporte BKGR dans son analyse.
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Dans le même temps, les placements du Trésor ont connu une baisse, atteignant un encours quotidien maximal de 28,9 MMDH le 14 juillet, en comparaison avec les 34,2 MMDH enregistrés lors de la période précédente.
Malgré ce contexte, le taux moyen pondéré reste stable à 3%, tandis que le MONIA (indice monétaire de référence au jour le jour, basé sur les transactions de pensions livrées avec les bons du Trésor comme collatéral) connaît une légère baisse à 2,925%.
Pour l’avenir, BKGR prévoit que la Banque Centrale adoptera une approche moins interventionniste sur le marché monétaire, avec une injection prévue de 30,6 MMDH sous forme d’avances à 7 jours. Cette décision pourrait potentiellement influencer l’évolution du déficit de liquidité dans les prochaines périodes.
Alors que les acteurs du secteur financier surveillent de près ces indicateurs, la situation de la liquidité bancaire continue d’être un enjeu majeur pour l’économie marocaine. La Banque Centrale devra faire preuve de prudence et de vigilance dans ses actions pour maintenir l’équilibre et la stabilité du marché monétaire.