« Les démocraties ne menacent pas », répond Athènes à la Turquie
La Grèce a déclaré dimanche à l’adresse de la Turquie que « les démocraties ne menacent pas et ne peuvent pas faire l’objet de menaces ».
Athènes répondait ainsi au coup de colère d’Ankara, qui a dénoncé avec virulence la décision d’accorder l’asile à un soldat turc ayant fui son pays après la tentative de coup d’Etat de juillet 2016.
La Turquie a prévenu que la décision de la commission administrative grecque pèserait sur les relations entre les deux pays et accusé la Grèce d’abriter des « conspirateurs ».
Dès samedi, le gouvernement grec a précisé qu’il avait fait appel de la décision d’accorder l’asile au militaire. Les demandes d’asile de sept autres soldats ayant fui la Turquie ont été rejetées.
Dimanche, dans un communiqué, le ministère grec des Affaires étrangères a toutefois souligné son respect de l’indépendance de la justice.
« Notre foi dans les principes et les pratiques démocratiques n’est pas une faiblesse, mais une source de force », a-t-il dit.
« Les démocraties ne menacent pas et ne peuvent faire l’objet de menaces », a-t-il poursuivi. « Au contraire, elles travaillent de manière responsable et méthodique pour promouvoir l’entente et renforcer la stabilité et les relations de bon voisinage. La Grèce continuera sur cette voie (…) et espère que ses voisins feront de même. »
Reuter