Des hackers menaçent de dévoiler « la vérité » sur le 11 septembre
Par Saad Bouzrou
Un groupe de hackers qui affirment avoir piraté des compagnies d’assurances impliquées dans le règlement financier de l’attaque du 11 septembre 2001, veut échanger des documents « très confidentiels » contre des Bitcoins.
Un groupe de hackers (pirates informatiques) au nom de Dark Overlord (Suzerain noir), a déclaré dans un tweet et un communiqué diffusé sur le site Pastebin, qu’il a obtenu quelque 18 000 documents permettant, selon eux, de « fournir des réponses » sur les attentats du 11 septembre et de « dévoiler la vérité sur l’un des incidents les plus notables de l’histoire récente ».
Le groupe, dont le site et le compte Twitter ont été supprimés, affirme détenir des documents, non seulement de deux des plus grandes sociétés d’assurances du monde, à savoir Lloyds of London et Hiscox, mais aussi de Silverstein Properties – à laquelle appartenait le World Trade Center au moment des attentats terroristes- ainsi que de plusieurs agences gouvernementales. Les hackers ne cachent pas pourtant leur motivation : « Nous ne sommes pas des hackivistes. Nous ne sommes motivés que par notre quête d’argent (Bitcoin). »
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Le groupe a voulu étayer ses propos en publiant quelques extraits notamment sur Twitter, et en fournissant un lien vers un document crypté. Contre des paiements en Bitcoin, ils ont donné la promesse de divulguer successivement différentes clés de déchiffrement qui permettraient d’avoir accès aux documents. Ces hackers ont ensuite assuré dans un communiqué publié sur le site Steemit que les derniers documents à être révélés seront les plus confidentiels. « Considérant nos motivations (de l’argent), nous ne sommes pas enclins à divulguer les informations les plus juteuses tant que nous ne sommes pas payés intégralement », écrivent les flibustiers du net.
Ils ont également lancé un appel aux entreprises concernées par ces documents en leur proposant de garder privées les informations les concernant, contre le versement d’une « rançon ». « Vous feriez mieux de payer, ou nous vous enterrerons avec ça », menace les hackers.