Des peines allant de 2 à 20 ans de prison ferme à l’encontre d’anciens hauts responsables algériens
La justice algérienne a prononcé, mercredi, de peines allant de 2 à 20 ans de prison ferme à l’encontre d’anciens hauts responsables, poursuivis dans des affaires de corruption.
Dans le cadre de cette affaire, l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a été condamné à 12 ans de prison ferme, alors que Mourad Oulmi, PDG du groupe automobile Sovac, distributeur des véhicules Volkswagen et partenaire du géant allemand dans une usine d’assemblage en Algérie, a écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme.
L’ancien ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb a été condamné à 20 ans de prison ferme, alors que l’ex-ministre de l’Industrie Youcef Yousfi et l’ex PDG du Crédit populaire d’Algérie, Omar Boudhiab, ont été condamnés à trois ans de prison ferme.
Le juge a également ordonné la saisie de tous les biens de la famille Oulmi et le gel de leurs comptes bancaires, ainsi que la saisie des comptes bancaires de M. Ouyahia.
Ils sont accusés de « blanchiment et transfert à l’étranger de capitaux issus des revenus criminels », « corruption », « trafic d’influence », et « pression sur des fonctionnaires publics pour l’obtention d’indus privilèges ».
La justice algérienne avait lancé, ces derniers mois, plusieurs enquêtes pour corruption après la démission, sous la pression de rue, de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019.