Des réalisations ascendantes, des chiffres en hausse et l’horizon plus ambitieux, l’ONDA en marche

Le Directeur général de l’ONDA ( Office national des Aéroports) Adel El Fakir a reçu mardi 17 février la presse nationale, arabophone et francophone pour lui présenter le Plan de développement couvrant les cinq prochaines années. Un Plan d’autant plus ambitieux qu’il se distingue par un important dispositif en termes d’investissements, de modernisation, de formation des ressources humaines, d’entrée dans les nouvelles technologies – notamment l’IA – la mise en place de Hubs propres à projeter le Maroc dans la sphère du futur , autrement dit des infrastructures lourdes qui hissent le Royaume du Maroc dans le haut standard international.

Avec sa modestie habituelle, une conviction chevillée au corps, Adel El Fakir a décliné une feuille de route ambitieuse, à la mesure des enjeux stratégiques auxquels notre pays est non pas confronté, mais fait face. Ce sont les échéances sportives, dans l’immédiat la Coupe d’Afrique et dans quatre ans la Coupe du monde. Une date butoir qui mobilise le Maroc tout entier, où la part de l’aviation et son industrie prennent une part inédite.

S’il s’agit d’une forte croissance, exponentielle surtout, le Directeur général de l’ONDA l’expose sans triomphalisme. « Nous n’aurons que ça à faire, a-t-il affirmé, et rien que ça…On se prépare et on se transforme ».

L’Office National Des Aéroports (ONDA) franchit donc une nouvelle étape stratégique . « Aéroports 2030 », un plan ambitieux qui vise à moderniser les infrastructures, mettre l’expérience client aux standards internationaux et transformer en profondeur l’office national des aéroports. Il s’inscrit dans le cadre des instructions Royales, données lors du Conseil des Ministres tenu le 4 décembre 2024. Cette feuille de route accompagne la dynamique de développement du pays et prépare le secteur aérien aux défis des cinq prochaines années.

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Avec la mise en œuvre de la stratégie « Aéroports 2030 », les équipes de l’ONDA s’apprêtent à écrire une nouvelle page de l’histoire du transport aérien marocain. Cette vision marque un tournant décisif, où innovation, transformation et ambition se conjuguent pour hisser les infrastructures aéroportuaires du Royaume aux meilleurs standards internationaux. Forts d’une vision commune et d’un engagement partagé, les différents acteurs, notamment la DGSN, la Gendarmerie Royale, l’Administration des Douanes ainsi que le Ministère de l’Intérieur et le Ministère du Transport et de la Logistique, travaillent de concert pour faire des aéroports marocains des hubs stratégiques, connectés et attractifs, à la hauteur des aspirations économiques et touristiques et des grands rendez-vous sportifs du pays.

Quelque  35 millions de passager d’ici 2029

La stratégie « Aéroports 2030 » s’articule autour de 3 axes :

Le développement des Infrastructures ; l’expérience client réinventée et la transformation de l’ONDA. Dans cette dynamique, l’ONDA compte moderniser et agrandir les principales plateformes aéroportuaires. L’aéroport Casablanca Mohammed V, au cœur de cette transformation, verra sa capacité portée de 14 à 35 millions de passagers d’ici 2029, s’imposant ainsi comme un hub intercontinental reliant l’Afrique, l’Europe, l’Asie et les Amériques.

Selon Adel El Fakir, d’autres infrastructures, Marrakech, Agadir, Tanger et Fès notamment, connaîtront également d’importants travaux d’extension pour doubler leurs capacités et répondre à la forte croissance du trafic aérien. Le Plan « Aéroports 2030 » met également l’accent sur l’expérience client, en intégrant les dernières avancées en matière de digitalisation et d’innovation. L’ONDA ambitionne de faire de ses aéroports de véritables espaces de vie connectés où chaque étape du parcours passager – de l’enregistrement à l’embarquement – sera fluidifiée grâce à des solutions technologiques de pointe.

« Nos aéroports de demain incarneront un Maroc ouvert, ambitieux et accueillant, offrant des standards internationaux et une expérience enrichie par notre hospitalité légendaire », a conclu  Adel El Fakir,