Détournement de fonds : Enquête sur des élus de Chefchaouen, Tétouan et M’diq
Des enquêtes en cours mettent en lumière des pratiques douteuses au sein des autorités locales et parlementaires de Chefchaouen, Tétouan et M’diq. Ces responsables se retrouvent sous investigation après des décisions préjudicielles annulant des actes controversés dans les domaines de la reconstruction et du statut administratif.
Parmi les personnes concernées se trouvent Larbi Ahnin, parlementaire du Parti Authenticité et Modernité et dirigeant de la communauté Azla à Tétouan, ainsi qu’Ibrahim Bensabih, président du Conseil régional de Tétouan. Ces élus sont accusés de violations des réglementations et de constructions non conformes, comme le soulignent les rapports des autorités locales responsables du suivi de la gestion publique.
Selon les médias, d’autres figures politiques sont également dans le viseur. Mourabit Soussi, ex-parlementaire de M’diq, est suspecté d’avoir illégalement saisi des propriétés forestières. De plus, des enquêtes sont menées contre Abdellah El Alaoui, ancien parlementaire à Chefchaouen.
Les autorités examinent également la légalité des décisions unilatérales adoptées par certains dirigeants des communes, malgré leur annulation par le gouverneur de M’diq en raison de violations des droits de l’homme. En outre, le chef de la communauté urbaine de Martil est accusé de falsification de documents de concession, et des peines d’emprisonnement sont envisagées pour divers députés et conseillers du Conseil communal de Tétouan.
Cependant, les partis soutenant ces personnalités politiques se trouvent sous la menace de sanctions sévères. Les rapports d’inspection du ministère de l’Intérieur révèlent des violations majeures dans la gestion et la construction, mettant en lumière des défaillances dans le développement des infrastructures, des lacunes dans la formation politique et académique, ainsi que des problèmes de gestion budgétaire.