Deux Marocains en lice pour le prix Renaudot 2017

Le jury du prix littéraire Renaudot a publié la liste des œuvres qu’il a retenues pour sa sélection du printemps. Deux Marocains figurent parmi les candidats.

Mardi 9 mai, chez Drouant à Paris, les membres du jury du prix Renaudot, sous la présidence de Frédéric Beigbeder, se sont réunis pour établir leur traditionnelle sélection de printemps. Neuf romans et sept essais figurent dans cette liste. La deuxième sélection aura lieu le 4 septembre.

C’est une première du genre que deux œuvres marocaines soient sélectionnées pour ce prix. Il s’agit de ‘’Le Fou du roi’’ de Mahi Binebine et de ‘’Celui qui est digne d’être aimé » d’Abdellah Taïa.

Mahi Binebine, né en 1959 à Marrakech, est un peintre marocain, également sculpteur et écrivain. Ses peintures font partie de la collection permanente du musée Guggenheim de New York. Il a écrit plusieurs romans traduits en une dizaine de langues, Mahi Binebine partage son temps, depuis une vingtaine d’années, entre la France, le Maroc et les États-Unis. Son premier roman, Le Sommeil de l’esclave (Stock, 1992), a obtenu le prix Méditerranée. Ses trois derniers ouvrages, Cannibales (1999), Pollens (2001, prix de l’amitié franco-arabe) et Terre d’ombre brûlée (2004) sont parus chez Fayard et ont été traduits dans plusieurs langues.

Né à Rabat en 1973, l’écrivain marocain Abdellah Taïa a publié, aux Éditions du Seuil, plusieurs romans : L’Armée du Salut (2006), Une mélancolie arabe (2008), Le Jour du Roi (Prix de Flore 2010) et Infidèles (2012). Son premier long-métrage, L’Armée du Salut, d’après son roman éponyme, est sorti en France le 7 mai 2014. Ses livres sont traduits également dans plusieurs langues.

Parmi les œuvres sélectionnées pour le Prix Renaudot, on trouve aussi  : Les Républicains de Cécile Guilbert, La Tresse de Laetitia Colombani, Les Absents, levez le doigt de Pierre Benichou ou encore Mes indépendances de Kamel Daoud.

C.O