La DGAPR dément les allégations relatives à la détérioration de l’état psychologique de certains prisonniers à cause de leurs conditions de détention
La Délégation générale de l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti les informations relayées par certains médias selon lesquelles la détérioration de l’état psychologique de certains prisonniers serait liée à leurs conditions de détention. Contrairement à ce qui a été publié par certains médias, l’état physique et psychologique de deux prisonniers cités dans cette affaire et qui sont incarcérés respectivement dans la prison locale Toulal 2 et la prison centrale Moul El Bergui, est « normal et stable » selon des rapports médicaux, indique un communiqué de la Délégation.
D’autant plus, ajoute la même source, les deux prisonniers bénéficient des programmes de réhabilitation mis en place par les deux établissements pénitentiaires où ils purgent leur peine d’emprisonnement.
La tentative d’associer l’état de santé des détenus et l’application du système de catégorisation relève d’un « amalgame tendancieux », souligne la Délégation, précisant qu’elle a adopté le principe de catégorisation en faveur de l’ensemble des détenus sans discrimination aucune, et ce sur la base de nombreuses considérations objectives inhérentes à la gestion des établissements pénitentiaires.
Il s’agit également de palier à plusieurs dysfonctionnements qui ont été enregistrés après un diagnostic minutieux de la méthode de gestion de ces établissements, relève la même source, notant que ce système n’est, en aucune façon, lié à une quelconque expérience à l’étranger, comme ceci avait été clarifié dans de précédents communiqués.