Le discours royal prononcé depuis Dakar conforte la stature de rassembleur de SM le Roi Mohammed VI
Le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI depuis Dakar à l’occasion du 41è anniversaire de la glorieuse Marche Verte conforte la stature de rassembleur du Souverain et consacre la vision royale pour l’Afrique, souligne l’Agence de presse africaine (APA-News).
‘’En choisissant d’abord de s’adresser au peuple marocain – et à l’Afrique – à partir de Dakar, le Souverain a consolidé sa vision pour l’Afrique, pour l’Union Africaine de manière générale’’, écrit APA-News dans une dépêche intitulée ’’Le Roi du Maroc, Mohammed VI, un leadership africain fédérateur’’.
Pour la première fois, le discours de la Marche Verte est adressé au royaume et au monde entier en dehors du territoire marocain, souligne l’agence, notant que « ce choix pour parler à son peuple et à tous les Africains conforte naturellement la stature de rassembleur du Roi Mohammed VI’’.
Les tournées qu’effectue SM le Roi en Afrique et au cours desquelles le royaume noue des partenariats historiques avec les pays frères visités, témoignent de la volonté du Souverain de s’ouvrir à tout Africain, pour que le continent porte sa propre voix dans les tribunes internationales, relève-t-on.
Le Royaume du Maroc est ‘’un pays qui a toujours été et sera toujours, animé par une foi inébranlable en une Afrique forte de ses richesses et potentialités économiques, fière de son patrimoine culturel et cultuel et confiante en son avenir’’, avait déclaré le Roi Mohammed VI dans un message adressé au 27è Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement tenu en juillet dernier à Kigali (Rwanda), rappelle Ngagne Diouf, auteur de l’article.
Et de poursuivre qu’en décidant de réintégrer l’Union Africaine à travers ce message, le Royaume du Maroc avait explicitement fini de fustiger le fait qu’en tant que nation pérenne et ancestrale, elle soit comparée à « une entité ne disposant d’aucun attribut de souveraineté, démunie de toute représentativité ou effectivité ».
Egalement, en tant que membre fondateur de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA, actuelle UA), le choix de l’UA d’admettre en son sein la ‘’RASD’’ n’est qu’un « fait accompli immoral, un coup d’état contre la légalité internationale », souligne-t-il.
Actuellement, le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle est déjà enclenché et devrait, en janvier prochain à Addis-Abeba, aboutir à sa réintégration entière, indique-t-il.
« Africain est le Maroc. Africain, il le demeurera. Et nous tous Marocains restons au service de l’Afrique… nous serons à l’avant- garde pour préserver la dignité du citoyen africain et le respect de notre Continent… », tels étaient les propos de Sa Majesté le Roi Hassan II, dans son Message au 10è Sommet de l’OUA, annonçant le retrait du Maroc, le 12 Novembre 1984, rappelle encore l’APA.
La même source relève par ailleurs que les fortes relations séculaires entre le royaume du Maroc et le Sénégal trouvent leurs racines ancrées dans le patrimoine de la confrérie Tijania commun aux deux pays.
»Cet héritage religieux commun est en effet l’élément principal qui a facilité, huilé, les relations tant diplomatiques qu’économiques et sociales entre le Sénégal et le royaume chérifien, avant même l’indépendance du Sénégal en 1960’’, explique-t-on, avant d’ajouter que la présente visite officielle du Roi Mohammed VI au Sénégal consacre ces liens d’amitié et de fraternité qui font que l’axe Dakar-Rabat est un exemple de coopération à présenter aux générations africaines présentes et futures.
Evoquant la vision humaniste de SM le Roi vis-à-vis des migrants subsahariens, l’Agence note que les flux migratoires vers le Maroc se sont accentués ces dernières années, faisant remarquer qu’actuellement plus de 25.000 immigrés, composés notamment de Subsahariens, dont la plupart maintenant régularisés, vivent dans le Royaume.
‘’Face à la complexité de cette problématique, le Roi Mohammed VI a appelé son gouvernement à mettre en place une stratégie migratoire, et à normaliser la situation des immigrés au Maroc’’, rappelle-t-on, notant que ‘’passé du statut d’un pays émetteur ou de transit à un pays d’accueil, le Maroc a vu le nombre d’immigrés en situation irrégulière sur son sol croître notablement. La plupart de ces immigrés arrivent par l’Est et le Sud’’.
Parlant de la coopération sud-sud, l’Agence de presse note que la nouvelle donne de l’économie mondiale se convertit désormais à travers la coopération Sud-Sud, affirmant que ‘’le bel exemple marocain dans ce sens –différent du modèle occidental- offre différentes opportunités’’.
‘’Déjà dans le cadre de ses visites périodiques – à travers les savanes et les forêts africaines -, pour reprendre l’expression du président Macky Sall, le Maroc organise des plateformes d’échanges et de partenariat avec les acteurs économiques locaux, à l’occasion des forums économiques’’, ajoute encore l’auteur de l’article.
Il rappelle ainsi que les échanges économiques entre le Royaume et les autres pays africains se sont renforcés de façon vertigineuse en frôlant la barre de 30,8 milliards de DH, précisant que cette coopération a embrassé plusieurs secteurs d’activité comme les banques, le tourisme, l’immobilier, les assurances, les télécoms, les mines, etc., témoignant de la volonté du Maroc de participer à tout ce qui fait marcher le continent.