Doukkali s’entretient avec son homologue indien au sujet de la coopération dans la télémédecine
Le Ministre de la Santé Anass Doukkali a examiné, mercredi à New Delhi, avec son homologue, Shri Jagat Prakash Nadda, les moyens d’instaurer une coopération dans le domaine de la télémédecine.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont également abordé des domaines de coopération d’intérêt commun, notamment l’éradication de la tuberculose et la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
Les deux ministres ont souligné, à cette occasion, la nécessité de concrétiser cette coopération à travers l’organisation de rencontres entre des équipes techniques des deux pays.
Le Maroc est en train d’implanter un projet pilote porteur pour assurer une meilleure accessibilité aux soins au profit des populations des régions enclavées du Maroc, a souligné M. Doukkali dans une déclaration à la MAP, précisant que le gouvernement marocain cherche à déployer progressivement des sites de télémédecine dans 160 municipalités isolées représentant 6,25% de la population à l’horizon 2025.
→ Lire aussi : Maroc-Inde: signature de deux conventions en matière de coopération judiciaire et de transformation numérique
Le déploiement du dispositif de télémédecine au Maroc implique des conditions préalables, à savoir la création d’une société scientifique de télémédecine chargée de la gestion des interfaces, la clarification du cadre réglementaire, et la mise en place d’un programme de formation pour la qualification des professionnels de la santé et des médecins à cette nouvelle technique, d’où l’importance de la coopération avec des partenaires comme l’Inde, a-t-il indiqué.
La mise en place et l’exploitation de telles infrastructures technologiques requiert des compétences humaines à même de permettre une meilleure mise en œuvre des programmes et projets de télémédecine, a dit M. Doukkali.
La Société scientifique de télémédecine a déjà été créée le 13 juin 2018 par le département de la santé, en partenariat avec le ministère de l’intérieur et le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.