Droits de l’Homme: les efforts du Maroc méritent d’être reconnus
Les efforts consentis par le Maroc en matière de respect et de promotion des droits de l’Homme méritent d’être reconnus, soutenus et encouragés plutôt que d’être remis en question, a souligné l’expert argentin, Adalberto Carlos Agozino.
« En toute objectivité et réalisme, le Maroc a largement devancé la plupart des pays africains en matière de promotion des droits de l’Homme (…) et toute remise en question de ces efforts ne peut qu’être une instrumentalisation à des fins politiques », a-t-il affirmé dans un entretien accordé à la MAP.
De l’avis de ce professeur à l’Université John F. Kennedy de Buenos Aires, les problèmes inhérents aux droits de l’Homme existent dans tous les pays et le Maroc ne fait pas l’exception, mais dans le cas du Royaume, ces problèmes ne sont pas d’une grande importance par rapport aux avancées réalisées.
Le Maroc, qui œuvre en faveur de la promotion des droits de l’Homme, dispose d’instances spécialisées dans ce domaine, ainsi que de politiques et de stratégies en la matière, a poursuivi M. Agozino, estimant « injuste » que les engagements de Rabat sont remis en question, alors que d’autres pays dans la région ne fournissent pas les mêmes efforts que le Royaume.
Le Maroc est un pays islamique et africain engagé dans le domaine des droits de l’Homme et a toujours eu une présence au sein de plusieurs instances internationales spécialisés en droits humains, a relevé le politologue argentin, en rappelant, dans ce sens, que la tenue à Marrakech en 2014, d’un événement de l’importance du deuxième Forum mondial des droits de l’Homme (FMDH) émane de la reconnaissance au niveau international des efforts consentis par le Royaume dans le domaine des droits humains et des avancées issues d’un processus toujours en cours de consolidation.
Aux yeux de l’expert spécialisé dans les questions stratégiques et auteur de l’ouvrage « Le Maroc: la révolution tranquille », les droits de l’Homme font partie intégrante des préoccupations des politiques publiques au Maroc, qui ne ménage aucun effort dans le but de mettre en œuvre et consacrer ces droits sur l’ensemble de son territoire. C’est justement cette donne qu’il convient de mettre en avant, a-t-il noté.
« Au Maroc, il n’y a pas de questions relatives aux droits de l’Homme qui méritent d’être dénoncées, eu égard aux efforts et à l’engagement du Royaume de les respecter et de les promouvoir », a-t-il souligné, en relevant que d’aucuns cherchent à donner une image négative du Maroc pour « servir des intérêts politiques et des desseins ne sortant pas du sillage de la rivalité régionale ».
L’expert argentin, qui a également publié le livre « La géopolitique du Sahara et du Sahel« , a, par ailleurs, fait savoir que tout observateur ne peut que constater le fait que le Maroc est le pays qui jouit le plus de la stabilité et compte le plus de programmes de développement dans la région maghrébine, de même qu’il enregistre les meilleurs indicateurs à l’échelle du continent africain.
Évoquant les relations maroco-argentines, M. Agozino a rappelé que depuis quelques mois, l’Argentine connaît un processus de réintégration au sein de la communauté internationale en vue de renforcer sa présence sur la scène internationale et tisser des liens avec plusieurs pays, dont des pays amis comme le Maroc, soulignant que les relations entre Rabat et Buenos Aires ont toujours été meilleures et peuvent devenir excellentes eu égard à l’espace naturel commun de l’Atlantique que partagent les deux pays et à des économies susceptibles de devenir complémentaires.
L’expert a, en outre, mis en relief l' »harmonie » qui existe entre les deux pays en ce qui concerne les questions environnementales, relevant que l’Argentine, qui participe activement à plusieurs initiatives relatives aux changements climatiques, et le Maroc, qui se prépare à accueillir en novembre prochain à Marrakech la Conférence internationale sur le climat (COP22), peuvent œuvrer de concert aux fins de promouvoir leur coopération bilatérale et de concrétiser plusieurs initiatives dans ce domaine.
Le Maroc bénéficie ainsi d’un « statut très avancé » en matière de protection de l’environnement comme en témoignent les projets des énergies renouvelables lancées dans le Royaume, en particulier la centrale solaire « Noor » à Ouarzazate, a poursuivi l’académicien, relevant que le Maroc a également adopté une démarche pragmatique en privilégiant les énergies renouvelables, d’où son choix pour abriter cet événement écologique planétaire.
« Ce choix judicieux vient couronner les efforts du Royaume dans le domaine de l’environnement, mais aussi consacrer la gouvernance, la stabilité politique et la sécurité dont jouit le Royaume, qui a fait montre de son engagement en faveur des questions environnementales », a-t-il conclu.