Economie bleue et énergies vertes, un avenir prometteur pour le durable pour le Maroc
Le Maroc est donc bien décidé à exploiter le potentiel des énergies vertes et de l’économie bleue pour accélérer le développement économique et social du pays. Grâce au soutien des institutions financières internationales et au Programme national de l’économie bleue, le Royaume est bien placé pour devenir un leader africain dans ces domaines. Les projections sont optimistes et le Maroc peut espérer devenir un acteur majeur de l’économie bleue et des énergies vertes dans les années à venir.
Le secteur automobile est devenu un pilier essentiel de l’économie marocaine, mais l’économie bleue et les sources d’énergie renouvelables deviennent également des opportunités à exploiter.
Selon le quotidien Les Inspirations Eco du 18 mai, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables a placé le Maroc parmi les trois pays africains les plus performants en matière de production d’énergies propres renouvelables. Avec plus de 3.700 mégawatts de puissance renouvelable installée, le Royaume se rapproche des 40 % de la puissance et de la production électrique totale du pays.
D’après le rapport, « L’économie bleue : pilier d’un nouveau modèle de développement du Maroc », l’économie bleue apparait comme une nouvelle opportunité qui s’inscrit parfaitement dans cet esprit de durabilité et de résilience prôné par l’Agenda des Nations Unies pour le Développement Durable. L’économie bleue contribue ainsi à l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2030 et notamment de l’ODD14 : « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable »
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En outre, le Maroc peut tirer profit de sa position géographique et de sa façade maritime de 3.500 km pour faire émerger une industrie de la mer. Malgré l’absence d’un pavillon national, diverses activités à très haute valeur ajoutée sont mises en place, notamment la construction et la réparation navale.
Le but du présent rapport du CESE est de présenter une réflexion stratégique sur le capital maritime marocain et d’en analyser les atouts, les contraintes, les opportunités et les menaces actuelles, avant de proposer des lignes directrices et des recommandations opérationnelles pour la mise en place d’une Stratégie Nationale de l’Economie Bleue (SNEB).
Pour mettre à profit ces opportunités, le gouvernement a mis en place la Commission interministérielle pour le développement de l’économie bleue, soutenue par la Banque mondiale et le ministère du Budget, pour un montant total de 355 millions de dollars. En outre, le Programme national de l’économie bleue a été évalué à près de 20 milliards de dirhams. Le potentiel de l’économie bleue marocaine est considérable et il est temps de le mettre à profit pour faire de cette industrie un nouveau moteur de croissance.
Le but du présent rapport du CESE est de présenter une réflexion stratégique sur le capital maritime marocain et d’en analyser les atouts, les contraintes, les opportunités et les menaces actuelles, avant de proposer des lignes directrices et des recommandations opérationnelles pour la mise en place de la SNEB.
Le pari d’un nouveau modèle d’une économie bleue marocaine résiliente convoque aujourd’hui la restructuration, certes à des degrés variés, des secteurs maritimes dans le but d’une triple performance économique, sociale et environnementale. Ces activités doivent migrer vers davantage de durabilité, d’inclusion, de respect de l’environnement et des écosystèmes. Ainsi, une analyse de la chaine de valeur de l’ensemble des secteurs, associés à la mer et au littoral, a été faite pour identifier les modèles permettant de capter la valeur locale de manière plus optimale