Edwy Plenel, « Raminagrobis » et autres sieurs de la curée complotiste et mensongère contre le Maroc
Par Hassan Alaoui
Dans la page 4 de ce mardi 20 juillet du quotidien parisien « Le Monde », mises en parallèle, deux illustrations annoncent la couleur d’une pseudo-enquête sur le système d’écoutes de téléphones portables du système Pegasus, appartenant à la société israélienne NSO Group, aujourd’hui accusé d’espionnages de journalistes, de militants, d’hommes politiques et de simples citoyens anodins . Les deux photos alignent un certain Omar Radi, condamné depuis ce lundi 19 juillet à 6 ans de prison pour viol, et d’Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart qui est son défenseur qui morigène et se plaint d’avoir été la cible privilégiée d’espionnage par Pegasus non sans accuser unilatéralement le Maroc…
Le bonimenteur Edwy Plenel, dénommé Raminagrobis, à vocation féline et apocryphe, récidive et revient, non sans nous étonner, à son ancienne vocation de fabulateur. Invité il y a près de deux ans au Festival des Gnawas à Essaouira, participant également aux travaux du colloque du même festival consacré aux jeunes et aux libertés, le patron du site français Mediapart se réjouissait dans un élan remarqué que « le Maroc sorte de l’obscurité et entre dans l’ère de la lumière… » ! Mieux, celui qui a bâti une part de sa réputation trotskyste sur les « critiques acerbes contre le Maroc et le soutien à ses opposants », l’ami inféodé à une vieille tarentule appelée Gilles Perrault a eu pourtant comme un enchantement in extremis pour séduire certains et beaucoup même dans la salle… Dans la foulée, avalant sa haine, il a cru même remercier « le Roi à qui je demande de libérer les jeunes détenus », disait-il, pince-sans-rire !
Fabulateur, menteur tout simplement ! Le voilà qui rue dans les brancards, tombant son masque, affichant de nouveau l’indécente hostilité et la triste passion qui le caractérise : ni plus, ni moins il rembarre ses dires d’Essaouira et se joint à la nouvelle campagne d’intoxication lancée dimanche par le collectif – toujours le même – de « Forbidden stories », composé de quelque 17 titres de presse en collaboration avec l’inamovible Lab d’Amnesty International . Concernant la dernière sortie d’Edwy Plenel, les chefs d’accusation tombent comme à Gravelotte sur sa mauvaise foi, ses manipulations et il suffit de se référer au livre « La face cachée du Monde », publié en 2003 par Pierre Pean et Philippe Cohen pour comprendre ses méthodes et techniques de travail, basées sur la falsification et l’enfumage. Sa référence à un mentor qui fut le notre aussi, Daniel Bensaïd, relève d’une maladive indécence.
Dans l’interview accordée à France Info, ce lundi 19 juillet pour commenter l’affaire Pegasus, Edwy Plenel semble vouloir charger le Maroc qu’il accuse sans preuve d’espionnage à son encontre , contredisant avec désinvolture ses propos prétendument « positifs » de 2020 à Essaouira. Il affirme que « la surveillance dont il a fait l’objet correspond au travail fait par Mediapart sur le Maroc ». Le propos ne manque pas de culot : tout un Etat entier, avec ses institutions, ses hommes et femmes, est donc mobilisé pour surveiller le « grand investigateur Edwy Plenel », qui a envoyé à la mort dans un bassin l’ancien Premier ministre français Pierre Bérégovoy, au suicide du ministre de la défense Charles Hernu et de François de Grossouvre victimes de l’acharnement de celui qui était l’enquêteur sur « les Irlandais de Vincennes », transformé en deux ex-machina contre tous et toutes, mais poussé à la chute avec Jean-Marie Colombani.
« L’espionnage de mon téléphone, indique Plenel, a suivi le retour d’un bref séjour au Maroc ( juin 2020) où j’avais pris la défense des militants du Hirak, du Mouvement populaire du Rif, qui avaient subi des peines de prison tout à fait injustes. Cet espionnage a correspondu à ce qui se passe aujourd’hui au Maroc, c’est-à-dire des attaques contre la presse indépendante, et notamment contre des journalistes dont nous sommes partenaires, les journalistes du Desk. » . Tissus de mensonges qu’une vidéo enregistrée lors de son intervention à Essaouita dément catégoriquement. Il n’a rien défendu et pas un mot n’a été prononcé sur une quelconque défense publique du Hirak. Quant à sa collaboration avec « les journalistes du Desk », il ya à boire et à manger, puisque les rapports entre l’un et les autres ne sont plus , semble-t-il, au beau fixe voire même se dégradent…
→ Lire aussi : Enquête tripartite d’Amnesty International/Forbidden Stories/Citizen Lab : On reprend les mêmes et on recommence
Plenel le bonimenteur , avons-nous dit ? Le trotskysme affiché sur le fronton comme un colifichet, « l’internationalisme prolétarien » comme on disait autrefois , déployé à tout bout de champ , cela ne l’empêche point d’acquérir maison de campagne, de céder au réflexe d’embourgeoisement dans le sillage de Paul Aliès, maire de Pezenas son grand ami. Bonimenteur et manipulateur. Voici ce que son compagnon d’antan au quotidien « Le Monde », Alain Rollat écrit de lui : « Plenel est expert en dialectique. Mis en accusation, il accuse à son tour. Mais il porte sa riposte sur le terrain où il est le plus à l’aise, celle de la réflexion affective, pas sur le terrain où il est attaqué, celui des faits objectifs. Sa réaction est celle de l’homme politique confronté à un travail journalistique gênant. Son premier réflexe consiste à essayer de discréditer l’auteur de l’écrit. Un procédé toujours révélateur d’un embarras ».
Alain Rollat, son ancien confrère charge Plenel
Voici donc un témoignage éloquent, d’autant plus limpide et incontournable qu’il provient d’un ancien « camarade » de Plenel, devenu collaborateur au « Monde » mais qui, dégouté, a démissionné dans la foulée de la sortie du livre de Péan et Cohen. Le 28 février 2003, croyant réagir dans les colonnes du quotidien, Edwy Plenel s’est fendu d’un long et épuisant papier, publié en page 18 et intitulé : « Le Monde est-il un danger pour la démocratie », tour à tour péremptoire et hissé sur sa tour d’Ivoire, jouant le « Sirius » dans le catastrophisme…Et dans le même temps, comme aujourd’hui avec le Maroc, « Maitre Plenel le justicier » annonce au rez-de-chaussée de la page en encadré : « Des actions judiciaires sont en préparation ». La communauté des journalistes, y compris au sein du « Monde » en a plus que rigolé. C’est dire que le directeur de la rédaction du quotidien fondé par Beuve-Méry en a pris pour son grade, recruté en 1980 dans la rubrique « Police » par Bertrand Le Gendre et James Sarrazin n’a réussi à convaincre personne et encore moins arracher l’acquiescement de ses pairs ou la condamnation de Péan et Cohen.
Cela nous renvoie à ses méthodes et, en particulier, à cette affaire de Panama où le sieur Plenel, tout à son arrogance de prétendu investigateur a été mené en bateau pour commettre la « plus grande bévue » du métier : reproduire sans recouper, sans vérifier un « faux » concernant un prétendu document sur un non moins prétendu financement du Parti socialiste français par le régime dictatorial de Noriega …Pour résumer, il s’est fait vertement rabrouer par ce dernier, il restera le comploteur et le colporteur d’un régime fasciste, lui qui n’eut de cesse de proclamer son militantisme de gauche et sa défense des droits de l’Homme. Le voyage à Panama pour s’inventer un reportage, accabler le PS, faire du Jean-Claude Guillebaud sur le terrain portera, pour lui, la marque d’un désastre professionnel et moral.
Le Maroc exige de nouveau des preuves
Edwy Plenel n’a jamais été autre chose qu’un contempteur du Maroc. Notre amie commune décédée depuis, Christine Daure Serfaty, m’avait plus qu’une fois avertie et confirmé sa propension à s’attaquer aux institutions royales. A présent, il tombe le masque et rejoint la cohorte des adversaires de notre pays, plus que tous les autres, détenteur de contre-vérités, moralisateur, raminagrobis aux coups traîtres. Il reprend donc à son compte les termes du réquisitoire du Collectif « Forbidden Stories » et ses 17 lampistes, dont évidemment « Le Monde » qui, face aux succès du Maroc, y conçoit la pitoyable et inamovible aigreur. A cette curie furieuse, menée tambour battant et simultanément, le Maroc a répondu comme il l’a fait il y a deux ans : « Apportez-nous la preuve, démontrez-nous que le Maroc est impliqué dans le prétendu espionnage des 50.000 numéros de téléphone potentiellement ciblés par Pegasus » ! Quand la farce du même type a été déclenchée, alors que la justice interpellait un certain Omar Radi il y a deux ans, le Maroc a exigé plus d’une fois les preuves d’Amnesty International…
Aujourd’hui comme il ya deux ans, le Maroc est en droit de rejeter les allégations des prétendues victimes transformées en adversaires avant même que les accusations ne déversent leur haine, laissant couler d’un même ressort des flots de mensonges. Jusqu’à aujourd’hui, le Maroc attend et s’impatiente même de recevoir les preuves de son implication dans ces opérations d’espionnage. Il dénonce vigoureusement cet acharnement d’une institution, en l’occurrence Amnesty International, qui n’en est pas à sa première tentative de déstabilisation et à son premier grotesque mensonge, corrompue comme elle est . Tout comme d’autres pays, dont notamment l’Inde, il ne peut que rejeter « les allégations concernant la surveillance de personnes spécifiques, sans base concrète ou vérité associée à cela ». Or, le gouvernement marocain n’a pas hésité une seconde à dénoncer les allégations et la mauvaise foi d’Amnesty International dans des termes qui ne souffrent aucune ambiguïté, exigeant des preuves que cette dernière, soyons-en sûrs, ne fournira point. Pour sa part, NSO Group, société israélienne propriétaire de Pegasus, a mis en garde les « enquêteurs » d’Amnesty en démentant « fermement les fausses informations publiées, indiquant qu’elles relèvent de théories non corroborées qui jettent de sérieux doutes sur la crédibilité des sources »…
Force nous est de souligner l’ahurissante campagne croisée menée contre notre pays par un trio composé par de Forbidden Stories, Amnesty International et Citizen Lab. Elle s’inscrit dans le droit fil d’une opération désespérée de légitimation, tout au moins concernant le Maroc, lancée il y a deux ans en faveur d’un pseudo journaliste, affublé d’investigateur, sorti des limbes de conspirateurs qui veulent en découdre avec le Maroc : je veux dire Omar Radi. Les Plenel et autres charognards de la vérité voudraient-ils déroger à la sacro-sainte recherche de cette dernière, qu’ils verseraient comme c’est le cas dans l’imposture. Quelque 17 titres de la presse internationale, dont un chef de file dénommé « Le Monde », la persistance du même préjugé acharné contre le Royaume du Maroc devenant depuis dimanche soir la nouvelle obsession, l’insulte faite à son Roi et à son peuple, les sorties médiatiques se faisant l’écho et signifiant ni plus ni moins une ignominieuse alliance entre les diables, nous renvoie à une image néocoloniale à laquelle notre pays faisait face tout au long de son histoire.
Un Maroc de tous côtés…
C’est manifestement une guerre enclenchée contre notre pays, usant de spécieux moyens, dont celle du mensonge et de la diversion, après celle de l’injustice contre son intégrité territoriale, sa souveraineté et son unité. Quand Mme Angela Merkel, chancelière de son état de la grande Allemagne, s’était plainte d’avoir été « espionnée, écoutée à son insu » par le gouvernement des Etats-Unis des années durant, il n’y a jamais eu une telle levée de boucliers, ni de mobilisation contre le pouvoir américain… Quand les autorités sécuritaires du Maroc alertent par esprit de coopération et de solidarité leurs homologues de par le monde contre des préparatifs d’opérations terroristes, ce sont des flots de louanges arrachés qui tombent…A coup sûr, ce qui ne doit guère échapper à notre vigilance, c’est la curieuse concordance des agressions lancées contre notre pays et nos services de sécurité, c’est cette image du « Maroc de tous côtés », je veux dire confronté à des offensives bel et bien concoctées à un moment où il livre combat multiforme face à l’Algérie revancharde et expansionniste, face à l’Union européenne et face au terrorisme. S’en prendre à ses services de sécurité, c’est évidemment et clairement atteindre à sa réputation de citadelle inexpugnable et à sa capacité reconnue de riposte antiterroriste et , au-delà, porter la dague contre ses institutions. Le combat n’est pas fini et, encore fois, la campagne de dénigrement où Amnesty International joue le fer de lance, exigera davantage de preuves que les fantasmes de pseudo rédemlpteurs…