El Mokhtar Ghambou: Le conflit autour du Sahara marocain « n’existe que dans l’imaginaire pervers des séparatistes »

Le conflit autour de la question du Sahara marocain « n’existe que dans l’imaginaire pervers des séparatistes et de leurs protecteurs algériens », a souligné l’ambassadeur du Maroc au Kenya et au Burundi, El Mokhtar Ghambou.

« En ce qui nous concerne, Il n’y a pas de conflit autour de la question du Sahara marocain. Le conflit n’existe que dans l’imaginaire pervers des séparatistes et de leurs protecteurs algériens », a soutenu M. Ghambou sur les ondes de la radio nationale kényane (KBC).

« C’est un conflit orchestré de toutes pièces par les séparatistes qui prennent en otage des milliers de personnes dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien les empêchant de s’exprimer librement, notamment au sujet de l’autonomie avancée proposée par le Maroc et qui constitue, selon la communauté internationale, une base sérieuse et crédible pour régler le différend régional créé autour du Sahara marocain », a affirmé le diplomate marocain qui s’exprimait dans le cadre de l’émission « The Books Cafe », animée par le fameux journaliste et écrivain Kényan, Tony Mochama.

Il a tenu à préciser que les séquestrés dans les camps de la honte ne peuvent en aucun cas, et contrairement à la thèse séparatiste, prétendre au statut de réfugiés. « Il s’agit ni plus ni moins de personnes bafouées de leurs droits à la mobilité, à la libre expression et au recensement, des personnes séquestrées contre leur gré sur le territoire d’un pays voisin à des fins politiques et idéologiques », a affirmé M. Ghambou.

Le diplomate marocain a lancé un appel à tous les responsables et journalistes kényans à visiter les provinces du Sud du Maroc pour être au fait des grands projets qui y sont réalisés et des efforts colossaux qui y sont investis.

« L’Etat marocain investit 7 fois plus pour chaque dirham gagné dans nos provinces du sud. Conformément à la politique clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, cette région a été transformée en un hub économique jouissant d’une infrastructure solide », a soutenu le diplomate marocain. M. Ghambou a, par ailleurs, mis en avant la politique africaine du Maroc ainsi que les efforts consentis par le Royaume en vue d’assurer le développement commun et tous azimuts du continent, soulignant que le Royaume, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, œuvre à réaliser le développement sur le continent africain.

Le Maroc, de par ses nombreuses qualifications, sa situation géographique, son climat des affaires, ses infrastructures avancées et sa proximité des plus grands centres financiers internationaux, constitue une passerelle stratégique pour les investisseurs souhaitant tirer profit des opportunités économiques offertes par l’Afrique, a-t-il assuré.

Le diplomate marocain a également relevé que le Royaume est devenu l’un des principaux investisseurs sur le continent grâce au dynamisme de ses banques, qui facilitent les exportations marocaines vers les pays africains. En plaçant l’Afrique au cœur de ses options stratégiques, le Maroc renforce progressivement sa position sur le continent à travers le renforcement et la diversification des échanges, le soutien de ses partenariats sur le continent et la conclusion de plusieurs accords de coopération (environ mille accords avec 28 pays africains) dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé, la formation, les infrastructures et l’agriculture, a-t-il assuré.

Les relations entre le Royaume et l’Afrique subsaharienne sont historiques et multidimensionnelles, a poursuivi M. Ghambou, en ajoutant que, depuis Son accession au Trône en 1999, SM le Roi Mohammed VI œuvre personnellement à la promotion d’une solidarité effective pour un développement humain durable en Afrique, lequel figure parmi les priorités de l’action diplomatique du Royaume.

Il a précisé, dans ce cadre, que les relations entre le Maroc et le Kenya ont commencé à prendre de l’élan à travers l’échange de visites de hauts responsables, de parlementaires, d’experts et des étudiants des deux pays, qui se prévalent être des hubs économiques dans leurs régions respectives et qui auront beaucoup à gagner en mettant à profit leur potentiel pour booster leurs échanges.

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