Élections présidentielles: La Cour suprême maintient Trump sur les bulletins de vote
La Cour suprême a affirmé, lundi, dans un nouvel arrêt que l’ancien président Donald Trump doit figurer sur les bulletins de vote dans le Colorado, une décision aux implications nationales qui fait suite à des mois de débat sur la question de savoir si le favori à l’investiture républicaine avait violé la « clause insurrectionnelle » du 14e amendement en raison de son prétendu rôle dans l’assaut du 6 janvier 2021 lancé contre le Capitole.
Le plus haut tribunal américain a décidé à l’unanimité que Trump ne pouvait pas être exclu unilatéralement du scrutin. Cet arrêt, qui constitue une grande victoire pour le milliardaire new-yorkais, intervient avant la primaire du Colorado.
Réagissant à cette décision, Trump a qualifié l’arrêt du tribunal de « grande victoire » pour le pays.
Le plus haut tribunal du pays, dont le rôle est de vérifier la conformité des lois avec la Constitution fédérale, avait été saisi par le candidat républicain après que la Cour suprême du Colorado ait jugé le candidat républicain inéligible pour les élections présidentielles de 2024 dans cet État.
Le tribunal a considéré que Trump n’était pas un candidat éligible à la présidentielle en raison de son rôle dans l’assaut du 6 janvier 2021.
Lors des débats, les avocats de Trump ont tenté de démontrer que la présidence des États-Unis ne fait pas partie des fonctions concernées par le 14e amendement de la Constitution.
Cet amendement, adopté en 1868, exclut des plus hautes fonctions publiques quiconque se serait livré à des actes de « rébellion » après avoir prêté serment de défendre la Constitution.
« Les événements (du 6 janvier, ndlr) étaient honteux, criminels, violents – toutes ces choses – mais ne peuvent pas être qualifiés d’insurrection », a déclaré l’avocat de Trump.
Trump a, à plusieurs reprises, nié tout acte répréhensible concernant l’assaut du 6 janvier. Inculpé quatre fois au pénal, le magnat de l’immobilier a souligné lors de sa campagne électorale que ces poursuites judiciaires visent à l’empêcher de retourner à la Maison Blanche alors qu’il est le favori pour l’investiture républicaine à l’élection présidentielle de 2024.
Avec MAP