Elon Musk renie Joe Biden et annonce qu’il ne votera pas pour lui en 2024
L’entrepreneur américain Elon Musk, fondateur de SpaceX et Tesla, a exprimé son désaveu du président américain sortant Joe Biden, qu’il avait pourtant soutenu lors de l’élection de 2020. Sur le réseau social X (ex-Twitter), il a affirmé qu’il ne pouvait pas s’imaginer voter de nouveau pour le démocrate en 2024.
“Je ne peux pas imaginer voter pour [Joe] Biden cette fois-ci”, a-t-il écrit, en réponse à un internaute qui lui rappelait son interview à CNBC datant de mai 2020. À l’époque, il avait déclaré avoir voté pour Joe Biden, en le qualifiant de “personne raisonnable et morale”. Il avait également critiqué le candidat républicain Donald Trump, en le jugeant “pas dans le coup”.
Depuis, Elon Musk semble avoir changé d’avis sur Joe Biden, qu’il accuse de négliger l’innovation et l’exploration spatiale. Il a notamment reproché au président américain de ne pas avoir félicité SpaceX pour sa mission Inspiration4, qui a envoyé quatre civils en orbite en septembre 2020. Il a également déploré que la Maison Blanche n’ait pas invité SpaceX à participer à un sommet sur l’avenir de l’industrie spatiale, contrairement à ses concurrents Blue Origin et Virgin Galactic.
Lire aussi :USA: DeSantis abandonne la course à la Maison Blanche, exprime son soutien à Trump
Elon Musk, qui est devenu l’homme le plus riche du monde en 2020, n’a pas précisé pour qui il comptait voter en 2024, ni s’il envisageait de se présenter lui-même à la présidence. Il a toutefois affirmé qu’il était favorable à une “démocratie directe”, où les citoyens voteraient directement sur les lois, sans passer par des représentants élus. Il a également plaidé pour une “taxe sur le carbone”, qui viserait à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Elon Musk, qui est né en Afrique du Sud et qui possède la nationalité américaine depuis 2002, est connu pour ses prises de position controversées et ses projets ambitieux. Il a notamment annoncé son intention de coloniser Mars, de créer une interface cerveau-machine, et de développer des voitures autonomes. Il est également le fondateur de Neuralink, une entreprise qui vise à implanter des puces dans le cerveau humain.