Mix énergétique horizon de 2030: le Maroc met les bouchées doubles
Le secteur énergétique au Maroc a connu un très grand progrès dans les dernières années, au fait le pays est devenu compétitif sur l’échelle régional et international, comme il a exécuté plusieurs transformations et modifications dans le domaine des énergies, ce qui montre l’engagement que réserve le royaume a ce champ.
Le Maroc a marqué le lancement d’un ensemble d’initiatives, pour consolider son socle énergétique dans une période confrontée à des défis variables. Nous distinguons dans ce sens le projet du gazoduc Maroc-Nigeria qui est une extension du gazoduc ouest-africain reliant le Bénin, le Togo et le Ghana, pour transporter les ressources gazières nigérianes vers 13 pays couvrant l’Afrique du Nord et de l’Ouest, il s’agit aussi d’un projet répondant au principe gagnant-gagnant. Le projet coûte plus de 25 milliards de dollars, et a été lancé en décembre 2016, le projet possède de multiples avantages pour le Maroc puisqu’il va lui permettre une diversification dans ses sources énergétiques, et pour les pays traversés par le gazoduc, puisqu’il va créer aussi plusieurs emplois.
Lors du sommet sur le climat de la COP26, le Maroc s’est engagé à ne pas construire d’électricité à partir de centrales au charbon, ce qui prouve la responsabilité du pays, sachant que sa dépendance à la production d’électricité au charbon dépasse les 40%.
Depuis 2009, le Maroc avance dans une stratégie énergétique, basée principalement sur le développement des énergies renouvelables pour assurer son indépendance énergétique, et contribuer à la réduction des émissions de gaz. De ce fait, le pays a mis en place un nombre de projets, en ce qui concerne la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables avec un taux de 37%. Toutefois le Maroc produit actuellement plus de 4 000 mégawatts d’énergie éolienne et solaire.
Tenant compte de sa localisation géographique, le Maroc se base principalement sur les ressources naturelles, le pays a déjà mis en place des projets dans ce sens, en l’occurrence l’installation de la plus grande centrale solaire concentrée du monde à Ouarzazate, sous le nom de Nour Ouarzazate, elle dispose d’une capacité de 580 MW, et assure l’électricité propre à plus d’un million de foyers.
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Le Maroc vise la minimisation de sa dépendance aux énergies fossiles importées, au fait ces derniers forment 85% des besoins énergétiques du pays, le pétrole se positionne premier dans cette liste de besoins, suivi du charbon et du gaz.
Le développement des énergies renouvelables occupe, dans le contexte actuel un rôle majeur dans le développement et l’avancement de l’économie mondiale et de la transition énergétique, de ce fait il est nécessaire de bien cibler les objectifs, et d’opter pour une netteté dans la prise de décision stratégiques sous les Hautes Instructions Royale, et ce en vue d’exceller les compétences marocaines dans le mix énergétique national, ainsi ces approches ont pour but majeur d’accroître un rôle pionnier dans le secteur énergétique.
La réalisation de la souveraineté énergétique verra le jour en multipliant les stratégies et études en secteur énergétique, ce qui peut être réalisé avec le renforcement des investissements et de la recherche pour assurer une innovation. Nous distinguons alors qu’une nécessité d’atteindre le leadership est indispensable, pour le faire il est recommandé d’opter pour une économie basée sur l’hydrogène vert et ses industries, surtout avec les opportunités qu’elle offre pour l’exportation vers l’Europe, c’est donc un secteur prometteur dans les circonstances actuelles.
Le Maroc se veut donc un pays disposant d’une expertise approfondie en énergies renouvelables, le pays cherche à atteindre 52 % dans le taux du mix énergétique dans les horizons de 2030, pour devenir un leader régional en matière d’efficacité énergétique, l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE) renforce cette efficacité, en terme d’économie verte et d’énergies renouvelables, le Maroc a créé un ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, nommé auparavant le ministère de l’Énergie.
Nous pouvons déduire que le Maroc traverse une voie de transition décisive, surtout dans un contexte sensible dans le domaine des énergies, cette transformation reflète une grande volonté pour avancer dans ce secteur, sachant que le rapport du nouveau modèle de développement encourage l’acquisitions d’un leadership régional bien formé dans le domaine des énergies sobres en carbone, de ce fait il est temps donc de multiplier les efforts pour évoluer dans ce sens. Il est donc nécessaire de rappeler que la transition énergétique reflète non seulement la tendance au développement de projets d’énergie renouvelable, mais elle permet également une économie au niveau de la quantité d’énergie consommée.
