Energie éolienne à Taza : Un duo franco-japonais va investir 2.5 MMDH
A l’horizon 2030, le Royaume a pour ambition de couvrir la moitié des besoins énergétiques du pays en énergie renouvelable, cette politique a pour ambition de relever le défi du 21ième siècle qui est la lutte contre le réchauffement climatique à travers plusieurs projets novateurs dans le domaine des énergies renouvelables. Le duo franco-japonais ambitionne d’investir 2,5 milliards de dirhams pour développer l’énergie éolienne à Taza, région convoitée par sa recherche énergétique.
Avec une enveloppe avoisinant 2,5 milliards de dirhams d’investissements pour lancer la deuxième phase du projet d’envergure éolien de Taza. Le duo franco-japonais EDF-Mitsui s’inscrit dans la durée. En 2011, l’Office National d’Electricité et de l’eau Potable (ONEE) a lancé le projet du parc éolien de Taza via un appel d’offres, d’une puissance de 150 MW.
Cette deuxième phase implantera le parc éolien à 12 km au Nord-Ouest de la ville de Taza, doté de sa capacité maximale, grâce à l’installation dès 2025 d’une vingtaine d’éolienne supplémentaires. Pour l’instant, le projet est à l’étude pour l’installation des éoliennes. Cette deuxième phase permettra d’économiser une quantité considérable de gaz à effet de serre avoisinant les 300.000 tonnes de CO2 par an, avec un investissement global de 2,5 milliards de dirhams.
Le duo franco-japonais vise également les projets solaires de MASEN (agence marocaine pour l’énergie durable) qui est une agence à capitaux publics d’un genre nouveau, dotée d’un conseil d’administration et d’un conseil de surveillance dont Noor Midelt III d’une capacité de 400 MWc attirant des multinationales européennes dans les énergies renouvelables.
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La mission confiée à MASEN (agence marocaine pour l’énergie durable) est de sécuriser, en collaboration avec les autres acteurs du secteur, l’exécution du plan d’équipement renouvelable national, qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans le mix national à plus de 52 % à l’horizon 2030. La fonction de MASEN est de piloter le développement intégré d’installations d’énergies renouvelables et contribuer à l’émergence dans le domaine d’une expertise à l’échelle régionale et nationale selon un modèle durable. En 2030, l’agence répondra des résultats de cette stratégie devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le Maroc ambitionne d’investir 40 milliards de dollars à l’échéance 2030 en vue de développer le secteur énergétique, incluant des centrales thermiques à charbon, telle celle de Jorf Lasfar, pilotée par l’émirati TAQA Morocco. Les trois quarts de cette enveloppe seront destinés aux énergies renouvelables, mais pas uniquement à travers MASEN.
Autre chantier majeur, le projet Éolien intégré de 850 MW, estimé à quelque 11 milliards de dirhams, qui regroupe cinq parcs éoliens : Midelt avec 180 MW, Boujdour 300 MW, Jbel Lahdid (à Essaouira), 200 MW, Tiskrad (à Tarfaya) 100 MW et Tanger II avec 70 MW.
MASEN (agence marocaine pour l’énergie durable) a clairement positionné le Maroc comme le pays clé dans les domaines du solaire et de l’éolien sur le continent, attirant la plupart des grands groupes internationaux du secteur, et développant une industrie et une expertise spécialisée à domicile. L’objectif majeur du groupe MASEN en partenariat notamment avec l’ONEE est de parvenir à l’horizon 2030 à couvrir plus de la moitié des besoins du Maroc grâce aux énergies renouvelables.