Enseignement privé : Chakib Benmoussa met en garde contre l’augmentation des frais de scolarité

Depuis quelques années, la hausse des frais de scolarité est devenue une source de friction entre parents d’élèves et établissements scolaires. Cette situation a été évoquée en marge de la réunion entre le ministère de l’Education et les acteurs du secteur éducatif. Cependant, le ministre a mis en garde contre de possible augmentation liée aux frais de scolarité et les autres charges jugées « excessives » pour les familles.

Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa a tenu une réunion de travail avec les représentants du secteur de l’enseignement privé au Maroc, lundi 29 juillet 2024 au siège du ministère, en vue d’activer les travaux du comité permanent entre le ministère de tutelle et ces organismes.

Lors de cette rencontre, M. Benmoussa a souligné que le secteur de l’enseignement privé au Maroc est une composante du système éducatif du pays, et que le ministère s’emploie à prendre des mesures pour le réglementer et le soutenir afin d’accroître ses performances et son efficacité pédagogique, en tenant compte de la relation avec les familles et de l’intérêt supérieur des élèves et des étudiants.

Il s’agit d’un document de référence de base qui place l’intérêt de l’élève au-dessus de toute considération et protège les droits de toutes les parties, et vise à garantir le droit de l’élève à poursuivre régulièrement ses études et à ne pas faire dépendre son parcours scolaire d’un quelconque différend entre les deux parties, notant que ce contrat sera enrichi à la prochaine rentrée scolaire, en travaillant sur une version actualisée et encadrée par une note ministérielle afin de le mettre en œuvre de manière à atteindre ses objectifs.

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Il s’agit d’un document de référence de base qui place l’intérêt de l’élève au-dessus de toute considération et protège les droits de toutes les parties, et vise à garantir le droit de l’élève à poursuivre régulièrement ses études et à ne pas faire dépendre son parcours scolaire d’un quelconque différend entre les deux parties, notant que ce contrat sera enrichi à la prochaine rentrée scolaire, en travaillant sur une version actualisée et encadrée par une note ministérielle afin de le mettre en œuvre de manière à atteindre ses objectifs.

Par ailleurs, le ministre a mis en garde les représentants du secteur de l’enseignement privé contre l’augmentation des frais de scolarité et contre les charges qui incombent aux mères, aux pères et aux tuteurs des élèves et des étudiants. À cet égard, il a souligné la nécessité d’un dialogue avec les familles, tout en veillant à ce que les droits soient proportionnels aux services éducatifs fournis.

A noter qu’à la fin de son intervention, le ministre a remis en mémoire que durant cette saison, le ministère a préparé des propositions pour enrichir le projet de loi sur l’enseignement scolaire, qui a été soumis au processus de ratification, et qui a été élaboré dans une construction commune avec les organismes représentatifs de l’enseignement scolaire privé.

En outre, il a mis en avant le bilan positif du travail conjoint avec ces organismes, qui ouvre la voie à l’établissement d’un contrat stratégique, qui permettra de renforcer la coopération, d’encourager l’investissement, de faciliter les procédures, d’améliorer la gouvernance, d’investir dans la formation de base et continue des ressources humaines capables de faire la différence dans les classes, et d’assurer le développement de l’offre éducative dans ce secteur.

Ainsi, les représentants du secteur de l’enseignement privé ont insisté dans leurs interventions sur leur disponibilité et leur engagement à faire de l’année scolaire 2024/2025 une réussite et à améliorer leur offre éducative en lien avec la réforme de l’éducation menée par le ministère.

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