Espagne: début du procès de l’ex-président du FC Barcelone pour blanchiment
Le procès de l’ex-président du FC Barcelone, Sandro Rosell, accusé de blanchiment de près de 20 millions d’euros provenant de contrats de droits télévisés signés avec la Confédération brésilienne de football (CBF), a débuté lundi à l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale d’Espagne.
Le parquet réclame contre Rosell, poursuivi en détention provisoire, une peine de 11 ans de prison et le paiement d’une amende de 59 millions d’euros pour « blanchiment de capitaux et appartenance à une organisation criminelle », rapportent les médias.
L’épouse de l’ex-président du club catalan et quatre de ses collaborateurs sont accusés également de « blanchiment de capitaux à grande échelle » dans le cadre de ce procès.
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L’enquête dans cette affaire a porté sur un contrat lié aux droits télévisés de 24 matches amicaux de la sélection brésilienne, signé en 2006 par l’ancien président de la Fédération brésilienne, Ricardo Teixeira, avec une société basée aux îles Caïmans.
Selon l’Audience nationale, près de 15 millions d’euros provenant de commissions illicites liées à la vente de ces droits télévisés ont été versés sur des comptes liés à Rosell et de son épouse.
Président du FC Barcelone entre 2010 à 2014, Rosell, qui est également entrepreneur spécialiste du marketing sportif, aurait conservé environ 6,6 millions et reversé près de 8,4 millions à Teixeira, toujours selon la justice espagnole.