Été 2022: La DGPC relève déjà plusieurs cas de noyades
La période estivale enregistre souvent un nombre très élevé de noyades dans les plages dans plusieurs coins du Monde. C’est donc au cours de ces mois d’été que le Maroc enregistre beaucoup de cas de noyades, en raison de l’afflux massif de promeneurs et vacanciers sur les plages. Souvent, l’imprudence peut prendre place et donner naissance à un drame de noyade.
Avant la période estivale, la Direction Générale de Protection Civile (DGPC) a partagé un bilan qui couvre les statistiques de la période du 1er mai au 15 juillet 2022. Les données partagées ont démontré que la période citée a enregistrée plus de 9.482 cas de noyades, dont 32 décès et 20 autres disparues.
Ce taux élevé de cas de noyades est souvent dû à l’imprudence ou à l’ignorance des consignes de sécurité, surtout dans certaines plages à risques, où la baignade est interdite.
Selon la répartition des cas de noyades, la DGPC, note que la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en premier avec 3.136 cas, suivie de Casablanca-Settat qui enregistrée 3200 cas, et en troisième place la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 2.302 cas.
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Pour contrecarrer ou éradiquer ce fort taux de cas de noyades, la DGPC en collaboration avec la direction générale des collectivités territoriales, ont entrepris des initiatives pour trouver des alternatives afin de faire face à ce problème. Pour renforcer la surveillance, l’institution a lancé un appel pour recruter de 3.315 nageurs-sauveteurs pour la saison d’été de 2022.
Malgré plusieurs campagnes de sensibilisation, la période entre mai et août, a enregistré un nombre assez conséquent de noyades dans les plages comme dans les piscines. Cependant certains aventuriers terminent leurs escapades en drame, car ne respectant pas les consignes édictées à cet effet.
Pour la même période en 2021, la Direction générale de la Protection civile (DGPC), a confirmé dans son rapport que plus de 11.262 personnes ont été noyées depuis le début de l’été jusqu’au 15 juillet 2021 dont 7.091 sont de sexe masculin tandis que les autres 4.171 sont de sexe féminin. Toujours dans la même situation les autorités ont pu sauver 11.212 personnes en les repêchant vivantes, alors que 42 personnes ont perdu la vie au cours de la même période.