Étude : Le Maroc bientôt dans le gotha des leaders africains producteur de gaz
Des études montrent que d’ici 2038, sept pays africains, dont le Maroc, dirigeront conjointement la production de gaz sur le continent.
Les réserves et les exportations de gaz de l’Afrique sont désormais largement dominées (78 %) par l’Algérie, l’Égypte, le Nigéria et la Libye. Mais on s’attend à ce que d’ici 2038 la situation se retourne complètement avec l’entrée de nouveaux pays sur le marché du gaz, dont le Maroc.
La découverte de nouvelles réserves de gaz dans l’océan Indien au large du Mozambique et de la Tanzanie, et dans l’océan Atlantique près de la frontière du Sénégal et de la Mauritanie, ouvre la voie à de nouveaux entrants sur le marché africain du gaz.
Selon un rapport du Global Energy Monitor (GEM), 84 % des nouvelles réserves de gaz se trouvent dans des zones appartenant aux sept nouveaux entrants sur le marché africain du gaz ; Mozambique, Sénégal, Tanzanie, Mauritanie, Afrique du Sud, Éthiopie et Maroc.
Ces pays devraient augmenter les volumes de développement du gaz à court terme. Le Mozambique, la Mauritanie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie représenteront plus de la moitié de la production de gaz de l’Afrique d’ici 2038. GEM a utilisé les données de 421 nouveaux projets d’extraction pour le rapport, avec 79 champs actuellement en phase de pré-production.
Avec le gazoduc sous-marin EMPL et la construction prévue de la liaison gazière avec le Nigeria, le Maroc dispose d’un atout important pour jouer un rôle clé dans les exportations de gaz africain vers l’Europe. Le Royaume investira également environ 4,5 milliards de dollars dans la construction de terminaux pour l’importation et l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).