Evénements d’Al Hoceima : renvoi au 21 novembre du procès des mis en cause
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a décidé, mardi soir, le renvoi au 21 novembre courant du procès des mis en cause dans les événements survenus dans la ville d’Al-Hoceima.
La Cour devra tenir, ce jeudi, une audience consacrée à l’examen de la requête des avocats de la défense d’accorder la liberté provisoire aux accusés.
Le procureur général du Roi près cette Cour a indiqué, dans une déclaration à la presse, que « l’audience s’est déroulée en présence de tous les accusés aussi bien ceux en détention que ceux en liberté conditionnelle, qui étaient soutenus par leurs avocats ».
Au cours de cette audience, a-t-il poursuivi, les avocats de la défense ont sollicité la Cour afin de permettre aux accusés de se présenter devant le juge au lieu de comparaitre dans l’espace qui leur était réservé jusqu’ici, faisant savoir qu’ils ont formulé des requêtes de liberté provisoire au profit des mis en cause et sollicité le renvoi de l’audience afin de permettre la préparation de la défense.
Le procureur général du Roi, a en outre, souligné qu’« en application des dispositions de l’article 358 du code de procédure pénale, l’un des accusés a été expulsé de la salle après avoir perturbé le déroulement de l’audience en prenant la parole sans autorisation », ajoutant que « le juge de la cour a par la suite autorisé les autres accusés de quitter, à leur demande, la salle d’audience ».
Il a fait observer que l’audience, qui s’est déroulée notamment en présence des familles des accusés et des médias, a connu des échanges juridiques entre les parties.
Les mis en cause sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment, « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage », « réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume ».
Ils sont également accusés « d’ébranler la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales », « la participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » et « la tenue de rassemblements publics sans autorisation ».