Farida Belyazid : « La musique comme langage universel et pont culturel »

Les 28 et 29 juin, Essaouira a vibré au rythme du Festival Gnaoua et musiques du monde, accueillant la 11e édition du Forum des droits humains. Sous le thème évocateur « Maroc, Espagne, Portugal : une histoire qui a de l’avenir », cet événement a réuni artistes, musiciens et académiciens internationaux, célébrant la diversité culturelle et soulignant l’importance de la coopération entre nations. Farida Belyazid, cinéaste émérite, partage son enthousiasme avec Maroc Diplomatique : « Ce festival est bien plus qu’une manifestation culturelle ; il est devenu un rendez-vous incontournable pour tous les habitants d’Essaouira, unissant passionnés de culture et citoyens dans une ambiance festive et enrichissante. »

Interrogée par Maroc Diplomatique, Farida Belyazid, cinéaste émérite, souligne que ce festival va au-delà d’une simple célébration culturelle. Il s’affirme comme un rendez-vous incontournable, captivant à la fois les passionnés de culture et l’ensemble de la population d’Essaouira.

Pour Farida Belyazid, une cinéaste émérite, cet événement ne se limite pas à un simple festival culturel, mais s’impose comme un rendez-vous incontournable, captivant à la fois les passionnés de culture et l’ensemble de la population d’Essaouira.

Le Festival Gnaoua et musiques du monde a su conquérir le cœur des Tangérois, jeunes et moins jeunes, de toutes les classes sociales. Dans les rues comme dans les salles, une atmosphère de bonheur règne, avec des danses et des chants qui expriment une joie sincère. Pour beaucoup, il s’agit du festival de la ville par excellence.

L’intervenante souligne que ce succès n’est pas le fruit du hasard : « Nous avons été choisis pour nos idées multiples, mais c’est une passion qui nous guide et que nous voulons partager. » Cette passion, c’est celle du travail acharné, de la persévérance et de l’humilité, des valeurs essentielles pour faire vivre un tel événement.

La musique occupe une place centrale lors de cet événement, comme l’a souligné une intervenante portugaise. Elle crée un lien universel, au-delà des mots, où chacun peut vibrer au même rythme. Le festival a également offert une plateforme internationale à la musique Gnaoua, valorisant ainsi un patrimoine culturel riche et souvent méconnu.

En évoquant les relations interrégionales, l’intervenante exprime son espoir que la culture et le sport puissent rapprocher les populations, soulignant les liens historiques et migratoires communs entre les régions voisines.

Quant à son travail personnel, elle se concentre principalement sur le documentaire, avec des projets sur la musique et actuellement sur l’architecture en terre. « J’adopte une approche basée sur la complicité, permettant aux acteurs de s’approprier leurs rôles tout en les guidant vers une interprétation profonde, » explique-t-elle, mettant en lumière les défis et les qualités des acteurs dans l’industrie télévisuelle marocaine.

L’interview se conclut sur une note optimiste concernant la reconnaissance croissante de la culture féminine au Maroc. L’intervenante souligne l’importance souvent sous-estimée de la contribution des femmes à divers aspects culturels, tels que la musique, la broderie et l’artisanat. Malgré les défis persistants, elle reste optimiste quant à l’avenir.

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