Fermeture et saisie : Jonathan Harroch entraine City Club dans sa chute

Le groupe de fitness City Club traverse une crise profonde, aggravée par un jugement de la cour d’appel de Casablanca ordonnant la fermeture de plusieurs de ses salles au profit de la CNSS. Son propriétaire, Jonathan Harroch, est en détention préventive pour des accusations graves, notamment possession de drogue et séquestration, tandis que des dettes considérables s’accumulent.

City Club traverse une crise majeure. Il y a quelques jours, la cour d’appel de Commerce de Casablanca a rendu un jugement qui ordonne la fermeture et la saisie d’aux moins de 6 salles de sport appartenant à ce groupe, au profit de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Ce verdict, qui ne fait que confirmer une décision antérieure du tribunal de commerce de première instance, souligne l’ampleur des difficultés financières auxquelles fait face City Club.

À la tête de l’entreprise, Jonathan Harroch, qui se trouve actuellement en détention préventive à la prison Oukacha de Casablanca. Son incarcération est liée à une affaire de possession de drogue, qui a eu un grand écho médiatique et soulève par ailleurs de nombreuses interrogations sur la gestion du groupe. En plus de ces problèmes juridiques, City Club serait également lourdement endetté, avec des dettes qui avoisineraient à plusieurs millions de dirhams envers diverses administrations marocaines, dont la CNSS. Cette situation financière aurait précipité la chute rapide de l’image de marque de l’entreprise.

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Aujourd’hui, Jonathan Harroch est confronté à des poursuites judiciaires de la part d’anciens employés qui réclament des compensations pour licenciement abusif. Ces actions en justice ajoutent une pression supplémentaire sur le groupe, qui peine déjà à maintenir ses opérations. L’accumulation de ces dettes et les conflits juridiques en cours posent des questions sur l’avenir de City Club et sur la manière dont l’entreprise pourra se redresser, si cela est encore possible.

Les accusations portées contre Jonathan Harroch suscitent de vives inquiétudes. Elles incluent des allégations de séquestration qui, si elles s’avèrent fondées, constitueraient de graves violations des droits humains. Par ailleurs, les accusations de traite d’êtres humains soulèvent des questions d’immoralité inacceptable, touchant à la dignité humaine. Cette affaire est un signe troublant d’une réalité que de nombreux experts craignent de voir émerger dans certains secteurs.

Pour rappel, les circonstances de son arrestation, survenues le samedi 12 octobre dans un palace de Casablanca, ont été largement commenté. En effet, Harroch a été interpellé en compagnie de deux femmes. Lors de l’opération policière, les agents ont également découvert des substances illicites, telles que de la cocaïne et de l’ecstasy, ce qui soulève d’importantes questions sur le mode de vie du dirigeant.

En détention préventive dans la prison d’Oukacha, Jonathan Harroch faisait déjà l’objet d’un avis de recherche en raison de chèques sans provision. Ce cumul d’accusations dresse un portrait d’une situation judiciaire particulièrement complexe pour le résident actuel de la prison d’Oukacha.

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