Fès : 27 Ans de prison pour l’ancien maire et 13 autres fonctionnaires pour corruption

La Cour d’appel de Fès a prononcé des peines sévères à l’encontre de 14 fonctionnaires, incluant le maire de la ville, condamnés à jusqu’à 27 ans de prison pour leur implication dans des actes de corruption et de détournement de fonds publics. Ce verdict marque une étape importante dans la lutte contre la corruption au Maroc, renforçant les efforts pour restaurer l’intégrité dans la gestion publique à Fès.

La Cour d’appel de Fès a récemment rendu un verdict sévère dans une affaire de corruption et de détournement de fonds publics, condamnant mercredi dernier 14 fonctionnaires, dont le maire de la ville. Les condamnations vont jusqu’à 27 ans de prison pour certains accusés.

Parmi les condamnés, l’USFPéiste Abdelkader El Boussairi a vu sa peine passer de cinq à huit ans de prison, accompagnée d’une amende de 100 000 dirhams. Cette décision marque un durcissement par rapport à la sentence précédente. En outre, le maire Abdeslam Bekkali et son secrétaire, initialement acquittés, ont été chacun condamnés à six mois de prison.

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L’ancien coordinateur du parti de l’Union constitutionnelle (UC) à Fès a vu sa peine augmenter de 10 mois à 3 ans de prison, tandis qu’un entrepreneur a vu sa peine passer de 3 à 5 ans d’emprisonnement.

La Cour a également confirmé les jugements précédents à l’encontre de quatre autres accusés, marquant ainsi une conclusion ferme dans cette affaire qui a secoué la communauté de Fès.

En février dernier, la chambre des crimes financiers du tribunal pénal de Fès avait clos l’affaire sur un vaste réseau de corruption financière et administrative impliquant le député et troisième adjoint au maire de Fès, Abdelkader El Boussairi, ainsi que plusieurs fonctionnaires et entrepreneurs de la région. Ce verdict initial avait condamné le député à cinq ans de prison et à une amende de 100 000 dirhams, tandis que d’autres accusés avaient également été sévèrement sanctionnés.

Cette décision de la Cour d’appel de Fès représente une étape significative dans la lutte contre la corruption au Maroc, soulignant l’engagement des autorités à punir rigoureusement les actes répréhensibles qui sapent la confiance publique et détournent les ressources destinées au bien-être général.

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