Fès : Destitution de Hamid Chabat et son épouse du conseil communal

Hamid Chabat, ancien secrétaire général du parti de l’Istiqlal, et son épouse Fatima Tarik ont été démis de leurs fonctions de conseillers communaux en raison d’absences inexpliquées. La décision, prise par le conseil communal de Fès le 7 mai 2024 a été confirmée par le ministère de l’Intérieur. Leurs sièges seront désormais occupés par Nadia Jridi et Raouf Abdellaloui.

Hamid Chabat, ancien secrétaire général du parti de l’Istiqlal, ainsi que son épouse Fatima Tarik ont été privés de leurs fonctions de conseillers communaux, après que le ministère de l’intérieur a notifié la décision de les démettre de leurs fonctions par le conseil communal de Fès en raison d’absences inexpliquées. Cependant, ce remaniement intervient après des allégations de corruption et des absences répétées aux réunions, touchant également d’autres membres du Parti du progrès et du socialisme et du Rassemblement national des indépendants.

Le ministère de l’Intérieur a confirmé ainsi la décision prise le 7 mai par le conseil communal de la ville de Fès de destituer Hamid Chabat et sa femme du Conseil d’arrondissement de Zouagha

Le responsable du centre urbain a en effet déclaré que les deux sièges en question étaient inoccupés. Il a par ailleurs souligné que la conseillère communale Nadia Jridi, et Fatima Tarik qui sera la représentante de cette liste à la commune, au même titre que Raouf Abdellaloui, et ce, à la place de Hamid Chabat.

Cette liste avait décroché 3 sièges au conseil communal et 4 sièges au conseil de l’arrondissement à la suite des dernières élections communales. M. Chabat ainsi que son épouse, ont été limogés à cause de leur absence inexpliquée aux réunions du conseil communal. Des membres du PPS et du RNI, Sanaa Jouahari et Sara Khaddar, font également l’objet d’un renvoi.

De son côté, Sara Khaddar, en fuite en Turquie, elle a fait également l’objet d’un avis de recherche après que son nom a été cité à la barre par les autorités compétentes dans le dossier de corruption qui a ébranlé la ville de Fès. Il s’agit de l’adjoint au maire et ancien élu Abdelkader Boussairi, sanctionné par une forte peine d’emprisonnement. On compte désormais 9 conseillers locaux révoqués, après que 5 conseillers aient été révoqués dans le passé, dont 3 appartenaient au PJD.

De plus, pour démettre les quatre conseillers de leurs fonctions, le maire de Fès s’est servi des dispositions de la loi organique sur les communes 113-14 qui stipule que «tout membre du Conseil communal qui, sans motif reconnu légitime par le conseil, n’a pas déféré aux convocations à trois sessions successives ou qui, sans excuse valable, a refusé de remplir une des fonctions qui lui sont dévolues par les textes en vigueur, peut-être, après avoir été invité à fournir des explications, déclaré démissionnaire, par arrêté motivé publié au Bulletin officiel, du ministre de l’Intérieur pour les communes urbaines et du wali ou du gouverneur pour les communes rurales.

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