Le FMI revoit à la baisse sa prévision de croissance en 2017 pour le Maroc


Après avoir prévu une croissance de 4,8%, en octobre dernier, le Fonds monétaire international (FMI) vient de revoir à la baisse sa prévision de croissance de l’économie marocaine, en 2017, pour la fixer à 4,4%. Un taux qui demeure, malgré tout, beaucoup plus optimiste que ceux prévus par les conjoncturistes nationaux (HCP 3,6% ; CMC 4,1% et BAM 4,2%).

Le Conseil d’administration (CA) du Fonds monétaire international (FMI) a, suite à l’achèvement des consultations de 2016, au titre de l’article VI avec le Royaume, estimé nécessaire de rabaisser sa prévision de croissance de l’économie nationale, en 2017. En effet, après l’avoir prévu à 4,8% de PIB, en octobre dernier, l’institution de Bretton Woods, moins optimiste qu’auparavant, ne prévoit plus que 4,4% de croissance durant l’exercice en cours. Ceci étant, l’institution a salué la poursuite des réformes macroéconomiques mises en place qu’elle a qualifiées de « saines ». Selon elle, celles-ci ont aidé à réduire les vulnérabilités intérieures et extérieures, à consolider le cadre de la politique fiscale et financière et à augmenter la diversification économique. Dans la même veine, elle a souligné que malgré la lenteur de la croissance en 2016, en raison du recul de la valeur ajoutée agricole, les conditions macroéconomiques ont continué à s’améliorer. Ce qui a garanti, selon la même source, des perspectives à moyen terme favorables pour le Maroc.
Sur le même registre, celui des réformes, le CA du FMI a également vanté les mérites des efforts déployés par les autorités pour améliorer le climat des affaires, notamment, en faveur des PME (petites et moyennes entreprises). Et ce, en facilitant à celles-ci l’accès au financement et en renforçant la bonne gouvernance et la supervision des entreprises publiques.
Néanmoins, le tableau ne semble pas aussi rose que cela puisse paraître, avertit le FMI. Dans ce sens, il a souligné que les risques auxquels fait face le Royaume restent substantiels et liés, principalement, à la croissance dans les pays développés et les pays émergents, aux tensions géopolitiques dans la région, aux prix mondiaux de l’énergie et à la volatilité sur les marchés financiers.
La plus haute institution monétaire internationale a insisté sur le rôle de la poursuite des réformes pour le maintien d’une croissance plus forte à moyen terme. Ces réformes sont liées, entre autres, à la participation au marché du travail, à l’efficience de ce marché, à l’accès au financement, à la promotion d’un système éducatif de qualité, à l’efficience des dépenses publiques et à la constante amélioration du climat des affaires.

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