Fnideq : Calme précaire après des appels à la migration vers Sebta
Suite à de nouveaux appels sur les réseaux sociaux pour une migration massive vers Ceuta occupée, les autorités de Fnideq ont veillé à maintenir un calme absolu tout au long de la nuit. Grâce à un déploiement de sécurité renforcé, la situation est restée sous contrôle, et la frontière fonctionne désormais dans une tranquillité totale.
Suite à de récents appels diffusés sur les réseaux sociaux incitant à une migration collective vers Ceuta occupée, les autorités de sécurité de la ville de Fnideq ont dû renforcer leur vigilance et ont passé une nuit blanche. Toutes les routes principales menant à la frontière et leurs environs ont été strictement surveillées par les forces de sécurité marocaines, afin de prévenir toute tentative d’intrusion à travers la barrière frontalière séparant Ceuta du reste du Maroc.
Ces appels, bien que leur source demeure inconnue, ont suscité une grande inquiétude au sein des autorités locales, d’autant plus qu’ils font écho à des événements similaires survenus par le passé, où des foules de migrants ont tenté de franchir massivement la frontière. La présence renforcée de diverses unités de police et de sécurité avait pour but de garantir le maintien de l’ordre public et d’empêcher tout débordement pouvant résulter de ces appels à franchir illégalement la frontière.
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, une forte mobilisation des forces de sécurité, en collaboration avec les autorités locales, a été observée sur l’ensemble des axes menant au poste-frontière. Cette opération visait non seulement à prévenir tout acte non autorisé, mais également à sécuriser la zone contre d’éventuelles tentatives de perturbation.
Ce matin, le poste-frontière entre Ceuta occupée et Fnideq a retrouvé un fonctionnement normal, avec un flux habituel de personnes et de véhicules, malgré la vigilance accrue des autorités locales. Ainsi, la circulation, tant pour les piétons que pour les véhicules, se déroulait normalement, comme en semaine, sous un contrôle renforcé par des patrouilles policières. Les autorités restent toutefois en alerte, conscientes de la nécessité de prévenir toute nouvelle tentative de passage collectif, alors que ces appels continuent de circuler sur les réseaux sociaux.